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UMARO SISSOCO EMBALO "EN CAS D’ÉLECTION, JE VAIS DÉCRÉTER LA FIN DE L’ETAT-NARCOTRAFIQUANT"

Rédigé par Dakarposte le Dimanche 24 Novembre 2019 à 20:21

UMARO SISSOCO EMBALO "EN CAS D’ÉLECTION, JE VAIS DÉCRÉTER LA FIN DE L’ETAT-NARCOTRAFIQUANT"
Le président du Mouvement pour l’alternative et la démocratie (MADEM G-15) Umaro Sissoco Embalo, l’un des favoris de l’élection présidentielle a assuré que la Guinée-Bissau "ne sera plus une plaque tournante pour les narcotrafiquants et une zone de non-droit pour les cartels".
 
"Si je suis élu président de la République, notre pays ne sera plus un Etat narcotrafiquant. Ce sera la fin des cartels de drogue", a insisté Umaro Sissoco Embalo qui a regagné Bissau à la mi-journée après avoir effectué son droit civique dans son fief politique de Gabu, une région de l’intérieur.
 
"J’ai les mains propres. Je ne suis financé par personne, ni par le cartel de drogue, ni par des puissances tapies dans l’ombre. Je suis un militaire qui a fait carrière au pays. Si je serais élu rien ne serait plus comme avant, je vais tout déblayer (…)", a poursuivi M. Embalo, un général de 47 ans, arrivé deuxième lors des élections du 10 mars dernier.
 
"La place des bandits c’est en prison. La place de ceux qui s’activent dans le cartel, ce sera en prison", a prévenu l’ancien Premier ministre emmitouflé dans un caftan blanc, coiffé d’un turban rouge et blanc devenu célèbre et tenant une canne à la main.
 
Musulman de confession, Umaro Sissoco Embalo qui a épousé une chrétienne se présente "comme l’homme de la situation". "Cela me fait mal d’entendre de parler de la Guinée-Bissau comme un petit pays ou comme une République bananière. Nous sommes un Etat comme la France, les Etats-Unis d’Amérique, le Sénégal ou encore le Nigéria", a-t-il répliqué.
 
Au total, 761 676 électeurs sont répartis dans 3 139 bureaux de vote localisés dans 29 circonscriptions électorales situées dans les huit régions de l’intérieur de la Guinée Bissau et la capitale Bissau appelée le secteur autonome.
 
190 observateurs sont déployés par la communauté internationale pour superviser le vote. La CEDEAO et l’Union africaine principales organisations de supervision des opérations de vote ont déployé chacune 60 observateurs, les Etats Unis d’Amérique 47 et le Comité des pays de langue portugaise (CPLP) 23. 
 
12 candidats prennent part à cette élection présidentielle dont l’issue pourrait être décisive pour la stabilité politico-institutionnelle.
 
 Depuis son indépendance en 1974 la Guinée-Bissau a connu seize tentatives de coups d’Etat, quatre putschs dont le dernier en 2012 en plus d’une longue série de remaniements gouvernementaux débouchant sur une instabilité politique même si c’est pour la première fois qu’un président termine son mandat en Guinée-Bissau.





MTN/ASB (aps)



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