C’est la première décision concrète de Washington à l’encontre de son alliée l’Arabie saoudite depuis le meurtre de Jamal Khashoggi. Les États-Unis ont engagé, mardi 23 octobre, la révocation des visas des Saoudiens impliqués dans l’affaire. "Ces sanctions ne seront pas le dernier mot des États-Unis sur ce dossier", a averti le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. Cette mesure vise 21 personnes, qui se voient révoquer leur visa ou qui deviennent inéligibles à de futurs visas.
Un peu plus tôt, le président américain Donald Trump s’était à nouveau exprimé sur l’affaire. Croit-il à la version donnée par les Saoudiens ? "Je veux d'abord connaître les faits", a-t-il répondu, avant de critiquer l'opération elle-même : "Ils avaient un très mauvais projet à l'origine, il a été très mal exécuté et l'opération de dissimulation a été l'une des pires de l'histoire des opérations de dissimulation." Le locataire de la Maison Blanche a toutefois pris soin de souligner combien Riyad était un "excellent allié" de Washington depuis des décennies et a rappelé que le royaume sunnite était "l'un des principaux investisseurs aux États-Unis".
Trois semaines après le meurtre de Jamal Khashoggi, un éditorialiste qui collaborait avec le Washington Post, dans le consulat de son pays à Istanbul, la pression internationale sur Riyad ne faiblit pas. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé mardi à punir "toutes les personnes impliquées, des exécutants aux commanditaires", sans cependant citer nommément le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, dit "MBS".
Le président turc a affirmé que les agents saoudiens avaient effectué des repérages dans une forêt près d'Istanbul et dans une ville du nord-ouest de la Turquie avant le meurtre, suggérant qu'ils cherchaient un lieu où cacher le corps. En outre, le circuit de vidéosurveillance du consulat avait été "désactivé" le matin du meurtre, a poursuivi Recep Tayyip Erdogan. Il a toutefois paru soucieux d'épargner le roi Salmane, se disant "confiant" dans le fait que ce dernier coopérerait avec la Turquie dans l'enquête.
Un peu plus tôt, le président américain Donald Trump s’était à nouveau exprimé sur l’affaire. Croit-il à la version donnée par les Saoudiens ? "Je veux d'abord connaître les faits", a-t-il répondu, avant de critiquer l'opération elle-même : "Ils avaient un très mauvais projet à l'origine, il a été très mal exécuté et l'opération de dissimulation a été l'une des pires de l'histoire des opérations de dissimulation." Le locataire de la Maison Blanche a toutefois pris soin de souligner combien Riyad était un "excellent allié" de Washington depuis des décennies et a rappelé que le royaume sunnite était "l'un des principaux investisseurs aux États-Unis".
Trois semaines après le meurtre de Jamal Khashoggi, un éditorialiste qui collaborait avec le Washington Post, dans le consulat de son pays à Istanbul, la pression internationale sur Riyad ne faiblit pas. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé mardi à punir "toutes les personnes impliquées, des exécutants aux commanditaires", sans cependant citer nommément le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, dit "MBS".
Le président turc a affirmé que les agents saoudiens avaient effectué des repérages dans une forêt près d'Istanbul et dans une ville du nord-ouest de la Turquie avant le meurtre, suggérant qu'ils cherchaient un lieu où cacher le corps. En outre, le circuit de vidéosurveillance du consulat avait été "désactivé" le matin du meurtre, a poursuivi Recep Tayyip Erdogan. Il a toutefois paru soucieux d'épargner le roi Salmane, se disant "confiant" dans le fait que ce dernier coopérerait avec la Turquie dans l'enquête.