Yérim Sow – Ce qui n'a jamais été dit sur ce jeune loup aux dents trop acérées…

Profitant des démêlés de son rival, Kabirou Mbodj qui est en procès contre ses anciens associés, le milliardaire Yérim Sow a tenté de saborder l’opération de rachat que celui-ci avait entrepris avec Tigo, opérateur de téléphonie et filiale de la société américaine Millicom International.
Il avait presque fini de saborder ce processus pour s’emparer de Tigo mais il a vite été freiné par l’Etat qui, par un décret fort opportun sauvera Kabirou Mbodj des crocs acérés de Yérim Sow.
Il semble d’ailleurs que depuis bientôt quatre ans, rien ne va plus entre le Golden Boy de Radisson Blu et le pouvoir.
Grâce à un holding mis sur pied avec par Sow avec d’autres partenaires, ce dernier avait fini de faire rompre le contrat d’option de vente de Kabirou Mbodj, patron de Wari SA qui n’a dû son salut qu’à la prompte intervention de l’Etat. Car l’homme avec qui Kabirou Mbodj avait affaire n’est pas un enfant de chœur.
Selon les sources de Dakarposte, il se susurre dans de nombreux salons de Dakar que l'État aurait reçu des informations fiables émanant d’Abidjan et faisant état d'une opération de blanchiment de capitaux opérée depuis la casse des agences de la BCEAO de Korhogo et Bouaké en Côte d'Ivoire.
Selon ces informations, les "rebelles" d'alors auraient utilisé les services de certains hommes d'affaires sénégalais pour parvenir à blanchir cet argent. Et dans le lot, le nom d’un certain Yérim Sow apparaît très souvent sur les fiches de renseignements.
Autre fait qui pousse à penser que Yérim Sow serait dans le viseur de certaines forces tapies dans l’ombre, un immeuble construit à Hann Marinas depuis plusieurs années et dont il avait acquis la propriété pourrait bientôt  l'objet d'une procédure domaniale et fiscale car le terrain sur lequel est bâti cette construction appartiendrait à un greffier en chef décédé depuis près de vingt ans et dont la famille compte entrer en possession. En fait les héritiers de la famille en question reprochent à celui qu’ils qualifient de «gangster de la haute finance» de les avoir grugés et spoliés.
Et pourtant, très tôt ce jeune homme qui avait fait abstraction totale de la fortune de son père et qui est allé mettre la main à la pâte pour se faire un nom -et honnêtement svp- avait fait naître beaucoup d’espoir auprès des Sénégalais qui aiment bien les hommes d’affaires à succès.
C’est à la faveur de l'appel lancé par Abdoulaye Wade au début de son magistère que beaucoup de Sénégalais ont découvert le visage qui se cachait derrière le nom de Yerim Sow. Répondant à cet appel du nouveau président de la République, le jeune milliardaire Yerim Sow décide de délocaliser certaines de ces activités vers Dakar sa ville natale alors que la plupart de ses affaires étaient basées soit à Abidjan soit dans les autres capitales économiques du monde.
Il avait connu un échec dans ses activités de télécom au Sénégal avec son label BIP ACCESS, ce qui l’avait poussé à migrer aux bords de la lagune Ebrié. Mais son retour au Sénégal ne semble pas être des plus heureux car, au contact d’hommes d’affaires plus aguerris, l’homme en est devenu un féroce businessman qui n’hésite pas à user de méthodes peu conventionnelles pour se faire une place au soleil.
Mais aujourd’hui il semble bien parti pour être rattrapé par un récent passé d’investisseur audacieux mais quelque peu… louche. C’est un solitaire que personne ne fréquente et qui n’a pas d’amis. On le présente d’ailleurs comme un homme sans visage qui n’aime pas avoir de nouveaux amis. Mais ça, c’est une facette de l’homme d’affaires qui n’est pas connue du grand public et son côté sournois pourrait le desservir dans ses relations avec le régime.
En attendant d'autres peaux de bananes qui risquent de faire glisser cet homme d'affaires qui se veut discret, Dakarposte vous promet d'autres révélations dans les jours à venir.