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​Couvre-feu et violences contre les contrevenants - Le ministre de l'Intérieur a-t-il sifflé la fin de la récré ?

Rédigé par Dakarposte le Mercredi 25 Mars 2020 à 21:53

Les scènes de tabassage qui ont circulé sur internet ces deux derniers jours ne sont pas dignes d'un pays civilisé. Des policiers brutalisant et humiliant de manière expresse des retardataires qui ne sont pas encore arrivés chez eux à l'heure du couvre-feu, c'est le triste spectacle qui fait le tour de la toile.  Du coup, le service de communication de la police a été obligé d'intervenir pour informer les populations qu'il ne s'agit pas de les terroriser mais de les obliger à respecter les mesures prises par le chef de l'Etat. Naturellement le chargé de com de la police n'a pas caché que ces violences ont été des faits marginaux car aucun agent n'a jamais reçu d'ordre dans ce sens. Il a déploré les violences tout en exhortant les populations à respecter les mesures gouvernementales. Dakarposte croit savoir que cette sortie a été fortement encouragée par le ministre, Aly Ngouille Ndiaye qui ne souhaite pas avoir du sang sur les mains. Car au rythme où ses hommes étaient en train de tabasser les retardataires de l'heure de début du couvre-feu, il y avait fort à parier qu'il aurait pu y avoir mort d'homme. Les premiers décès, victime du coronavirus auraient donc été des citoyens qui ont raté leur bus et non pas ceux qui sont atteints de la maladie car, jusqu'à présent (touchons du bois aucun cas de décès n'a été enregistré parmi les personne prises en charge médiacalement). Ou alors des policiers brutalisés par des foules en colère, ce qui revient au même. 
Aly Ngouille Ndiaye a donc sifflé personnellement la fin de la récréation car, dans la soirée du 25 mars aucun cas de violence n'a été enregistré sur des citoyens de la part des forces de police. Il a dû sonner la cloche à la hiérarchie pour ramener les agents au calme et leur rappeler que leur rôle est de protéger et non pas de massacrer la population sous le prétexte du couvre-feu.



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