
Depuis hier 1er décembre, les transporteurs en grève sur l’ensemble du territoire ont réussi à paralyser le pays. Les travailleurs ne parviennent plus rejoindre leur lieu de travail faute de moyen de transport car, même les bus de Dakar Dem Dikk et les bus Tata sont aux arrêts. Quant aux taxis, même les clandos, aucun d’entre eux n’ose prendre ne serait-ce qu’un seul client de peur de voir sa voiture caillassée.
D’ailleurs, pour ne rien arranger, cette grève que le ministre des Transports terrestre avait annoncée pour 24 heures, sera plus longue. Car ce dernier, Mansour Faye pour ne pas le nommer, a été désavoué par les transporteurs qui exigent désormais de négocier avec tous les ministres concernés par leurs revendications au nombre de 11.
Ils veulent discuter avec les cinq ministères que sont ceux des Forces armées, de l’Intérieur, de l’Economie, de l’emploi et du Budget et bien sûr des Transports terrestres.
Mais en attendant, ce sont les usagers qui boivent la tasse. S’il s’agissait d’une manif de l’opposition, on aurait vu des centaines de forces de l’ordre investir la rue pour mater de l’opposant mais, lorsque ce sont les transporteurs qui sont en grève, ni la police, ni la gendarmerie ne sont visibles pour empêcher les employés du transport de casser les véhicules de ceux d’entre eux qui veulent travailler pour gagner leur dépense quotidienne. On peut donc dire que les transporteurs sont plus puissants que les Sonko et autres Barthélémy Dias. C’est triste, mais c’est une catastrophe pour les usagers des transports en commun dont certains sont obligés de se taper pas moins de 10 km s’ils veulent se rendre à leur travail. Le pays est ainsi bloqué et ce sont les charretiers et les motos taxis qui en bénéficient. Sauf que certaines personnes ne peuvent prendre ni charrette ni moto taxi qui n’offrent aucune sécurité. Vivement que les autorités mènent les négociations nécessaires afin de débloquer cette situation.
D’ailleurs, pour ne rien arranger, cette grève que le ministre des Transports terrestre avait annoncée pour 24 heures, sera plus longue. Car ce dernier, Mansour Faye pour ne pas le nommer, a été désavoué par les transporteurs qui exigent désormais de négocier avec tous les ministres concernés par leurs revendications au nombre de 11.
Ils veulent discuter avec les cinq ministères que sont ceux des Forces armées, de l’Intérieur, de l’Economie, de l’emploi et du Budget et bien sûr des Transports terrestres.
Mais en attendant, ce sont les usagers qui boivent la tasse. S’il s’agissait d’une manif de l’opposition, on aurait vu des centaines de forces de l’ordre investir la rue pour mater de l’opposant mais, lorsque ce sont les transporteurs qui sont en grève, ni la police, ni la gendarmerie ne sont visibles pour empêcher les employés du transport de casser les véhicules de ceux d’entre eux qui veulent travailler pour gagner leur dépense quotidienne. On peut donc dire que les transporteurs sont plus puissants que les Sonko et autres Barthélémy Dias. C’est triste, mais c’est une catastrophe pour les usagers des transports en commun dont certains sont obligés de se taper pas moins de 10 km s’ils veulent se rendre à leur travail. Le pays est ainsi bloqué et ce sont les charretiers et les motos taxis qui en bénéficient. Sauf que certaines personnes ne peuvent prendre ni charrette ni moto taxi qui n’offrent aucune sécurité. Vivement que les autorités mènent les négociations nécessaires afin de débloquer cette situation.