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​Round up sur sur le cas du Directeur de l'ISEG, Mamadou Diop

Rédigé par Dakarposte le Mardi 10 Mars 2020 à 13:30 modifié le Mardi 10 Mars 2020 - 13:34

C'est comme si le ciel s'était abattu sur la tête du sieur Mamadou Diop, Directeur d'un institut privé d'enseignement supérieur. Ce sexagénaire qui accuse la chanteuse Dienabou Baldé dite Dieyna de tentative d’extorsion de fonds, est aussi sous le coup d’une plainte pour abus sexuel sur une mineure ayant occasionné une grossesse.

 L'accusatrice, Dieynaba Baldé serait née en 2001 mais, sur son acte de naissance, elle a vu le jour en 2003. Pour sa défense, Mamadou Diop prétend que la fille est majeure. Il ne nie donc pas avoir eu des rapports sexuels avec la jeune fille, ce qui laisse entendre qu'il peut parfaitement être l'auteur de la grossesse de cette dernière. Il appartient à la justice de déterminer s'il s'agit d'un acte librement consenti ou d'un détournement de mineure.
Dans tous les cas, le sieur Diop est mal barré car, pour un homme de son âge, éducateur de surcroît, cette affaire n'est pas pour le rendre sympathique auprès de l'opinion. Et, des informations en notre possession,  il a de “maigres chances d'échapper au chef de détournement de mineure”.

Car si l'acte de naissance de la jeune Dieynaba Baldé présenté au juge stipule qu'elle est née en 2003, elle n'a que 17 ans, donc mineure puisque l'âge de la majorité dans notre pays est de 18 ans. Qu'est ce qui peut se passer dans la tête d'un homme de 65 ans lorsqu'il décide de coucher avec une aussi jeune fille ? Peut-être pensait-il que cela serait sans conséquence. Mais c'était sans compter avec le résultat de cette partie de jambes en l'air qui s'est soldée par une grossesse inattendue.

Sans doute aurait-il pu se tirer d'affaire s'il avait accepté la paternité de la grossesse et tenté de trouver un arrangement à l'amiable comme le lui avait proposé la famille de la jeune fille. C'est son entêtement à nier les faits qui l'aura conduit devant les juges, ce qui est fort fâcheux. Car l'affaire fait grand bruit puisqu'elle est répercutée par la presse, surtout la presse en ligne qui en fait ses choux gras. Et, dans le cas d'espèce, il n'appartient pas à la justice de déterminer si la fille est née en 2001 ou en 2003 dès lors que le certificat de naissance de cette dernière elle est bien née en 2003. Or, c'est cet acte de naissance qui fait foi, fut-il l'objet d'un jugement supplétif. Même si elle a été déclarée tardivement, comme c'est le cas pour beaucoup de jeunes qui ont "retaillé" leur âge (exemple de beaucoup de jeunes footballeurs) l'âge officiel est celui qui figure sur l'acte de naissance.
Monsieur Diop est donc dans de sales draps quoi qu'en pensent ses défenseurs qui crient au complot et qui tentent de jeter la jeune fille en pâture. Mais, s'il le désire il peut parfaitement demander un test ADN ou IRm pour déterminer l'âge réel de la jeune fille, à ses frais bien sûr, ce qui ne le disculpe pas pour autant.
Pour un plaisir éphémère, cet éducateur a gâché sa vie et laissé une tache sur l'honneur d'une brillante élève qui voit sa vie étalée dans la presse alors qu'elle n'en demandait pas tant.

Soit dit en passant pour la gouverne de ceux qui l’ignorent encore, un test de paternité peut bel et bien se faire  pendant la grossesse. Jusque là, il fallait attendre que le bébé soit venu au monde, avant de pouvoir établir la paternité d’un homme. Désormais, des médecins Américains ont mis au point un nouveau test, qui peut être pratiqué pendant la grossesse, lorsque le fœtus est âgé de tenez-vous bien... 12 semaines.

Il suffit alors pour la future mère de faire une prise de sang, ce qui permet d’isoler l’ADN du fœtus. Les médecins le comparent alors avec l’ADN du père supposé. Ce dernier doit alors faire une prise de sang, mais les tests sont également possibles si l’on fournit un échantillon de salive ou quelques cheveux. En théorie, les résultats qui permettent d’établir ou non une filiation seraient disponibles sous cinq jours et  “ fiables à 99% “.

Pour en revenir à ce qu’il est convenu d’appeler le cas Diop Iseg, il revient à dakarposte que les enquêteurs continuent encore leurs investigations. 
Aux dernières nouvelles, ils “creusent” entre autres sur des téléphones mobiles (celui de Diop et de Dieyna). Aussi, ont-ils cherché à en savoir davantage en auditionnant une autre fille surnommée Bou Ndaw. Qui plus, deux proches collaborateurs de Diop Iseg ont été entendus avant d’être confrontés à Dieyna et son frère Aly.
Il nous revient de notre confrère Libération que Mamadou Diop sera déféré dans les prochaines heures au parquet pour "incitation à la débauche et détournement de mineure suivi de grossesse".

Le journal d'ajouter : "Il prétend avoir jeté et gâté un de ses appareils (téléphones portables) qui envoyait des messages WhatsApp à Dieyna Baldé. Le témoignage de Boundaw, qui était aussi à Sen P'tit Gallé, l'a fortement chargé".


Les prochaines heures nous édifieront bien...

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