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Affaire Adji DIOUF / Ossama SOLO : LETTRE OUVERTE A MAITRE EL HADJI SARR

Rédigé par Dakarposte le Mardi 23 Mars 2021 à 06:21

Le paisible pays de SunuRew vient de recevoir une onde de choc qui a failli le faire chavirer. Maintenu dans une stabilité légendaire par Léopold Senior, Joolmi Diouf et Gorgui Dolima, des précurseurs hors-pairs, il subit les contrecoups de Mlle Adji Diouf qui a glissé dans la machine le grain déstabilisateur. Le Président Salsa au commande, mettra du temps pour réaliser que le la stratégie de Maitre El Hadji Sarr pour défendre sa cliente ne facilite pas le redémarrage de l’œuvre gigantesque réalisée par plusieurs acteurs. 

 Léopold a fait de la « Nioulitude », hier couleur bannie, une icône universelle de l’arc-en-ciel. Njolmi Diouf a forcé le respect de tous les leaders de sa génération, obligés de se hisser pour le regarder du haut de sa corpulence, au propre comme au figuré. Goorgui a obligé le maître envahisseur à se retrancher pour permettre à son peuple de humer un bout d'air du développement. Le premier de sa tombe et les autres de leur retraite, doivent se désoler de voir leur beau pays SunuRew, en un clin d’œil, trébucher. 

 
Ces brillants intellectuels ont eu le mérite de gouverner ce pays sous le regard envieux d’un monde en quête de démocratie. De grands soufis, hommes de Dieu, ont trempé ce pays dans les vertus indélébiles de la décence, de la pudeur et de la bonne morale. Dans ce SunuRew, jadis siège de tous les superlatifs, qui aurait cru qu’il suffirait d’une étincelle venue de l’imprévisible Adji Diouf couvée par maître El Hadji Sarr, pour enflammer tous ces acquis ? Les effets de cette irruption ont tendance à brouiller, voire hypothéquer le travail de l’héritier, son excellence Salsa, avec malheureusement le soupçon d’une subtile intention de griller l’avenir de son pire adversaire, Solo, seul espoir à court terme pour beaucoup, à même de ressusciter ces grandes figures.     

Depuis que la jeune dame a accusé à tort ou à raison le jeune leader, de viol avec menace de mort, le pays marche sur la tête, les pieds en l’air comme personne ne pouvait l’imaginer. Si le Viol avec violence peine à être prouvé au vu des procès-verbaux qui ont fuité et des langues qui se sont déliées, la seule violence palpable, reste la fureur d’une jeunesse déchainée, qui a tout saccagé, la réplique des policiers désemparés, laissant échapper des balles fatales contre leurs frères, de jeunes innocents,  le déchirement des familles meurtries obligées d’enterrer leurs enfants en même temps que leur propre avenir.

Pendant que des religieux de tout-bords qui se sont portés volontaires pour calmer le jeu, éviter le pire à leur nation et ramener la paix, obtiennent gain de cause, l’avocat, inconsciemment ou non, réchauffe les démons de la haine, en coachant sa cliente, balancée devant la magie télévisuelle non pas pour clarifier comme répond la chaîne, mais pour embrouiller davantage l’opinion. La jeune dame semble changer de fusil d’épaule, peut-être sur injonctions de son ou ses conseillers que l’accusé qualifie de comploteurs alors que les analystes prudents s’en limitent à Me El Hadj Sarr, l’avocat qui assume volontairement la responsabilité de porter le combat et défendre la supposée violée.

 Au lieu d’aller droit au but en martelant le viol avec menace de mort et arme pointée, la cliente avoue publiquement que l’accusé ne lui a jamais pointé une arme. Mieux, au lieu d’insister sur le viol, objet de la plainte, elle vire à la diffamation en narrant de supposés rapports intimes. Tout en évitant de jurer elle-même avoir été violée, elle évite aussi de demander à son accusé de jurer sur le coran de ne pas être l’auteur d’un viol à son encontre. Par contre, elle trouve la parade « intelligente », de jurer non pas sur le coran mais au nom de son marabout, qu’elle n’a jamais rencontré le Président de SunuRew (Hô la la ! Mlle, le vrai problème c’est vous et peut-être votre accusé mais non le Président). Et voilà, la formule est vite trouvée pour demander à l’accusé de jurer quant à lui sur le Coran s’il n’a jamais eu de rapport avec elle pour qu’elle puisse retirer sa plainte. Décidément, Mlle et son conseiller peuvent faire semblant d’oublier que l’objet de la plainte est le viol et la menace de mort et non le rapport, mais le peuple est trop vigilant pour oublier en si peu de temps ce qui a failli bruler tout un pays. Si tu n’oses pas jurer sur le Coran avoir été violée avec menace de mort, si tu n’oses pas demander à celui que tu accuses, de jurer qu’il ne t’a pas violée avec menace de mort, garde le silence et demande à ton avocat défenseur de ne pas te jeter en pâture et te ridiculiser pour l’éternité.

Si vous trouvez que la première version du viol n’est plus crédible au point de l’éviter, sachez qu’une seconde version ne pourra que renforcer le doute.

 Maître, sauvez votre cliente à peine sortie de la puberté et ne défiez pas les acteurs de la paix sociale en réveillant les démons de la division. Quant à savoir qui a raison ou qui a tort, seule la justice pourra nous édifier, et le peuple appréciera. Qu’elle vide alors au plus tôt ce dossier-abcès, fait divers qui a enseveli toutes les urgences économico-sanitaires de SunuRew. N’oublions surtout pas qu’il y’aura toujours le Jugement dernier. Que la sincérité des actes posés, la vérité des jugements, la stabilité de la nation et la confiance de ses amis reprennent le dessus sur la médisance des hommes et des femmes.







                                                                   Cheikh Bamba Dioum

                                                                   bambadioum@gmail.com



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