Une plainte a été déposée, jeudi 14 février, au nom d'Alexandre Benalla pour "détention illicite d'appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d'interceptions", "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "atteinte à la représentation de la personne", selon les informations du Journal du Dimanche. Cette procédure judiciaire fait suite aux révélations de Mediapart, le 31 janvier, sur des extraits sonores d'une conversation avec Vincent Crase, ex-employé de LREM, lors d'une rencontre, le 26 juillet, en violation de leur contrôle judiciaire.
Une semaine plus tôt, les deux hommes avient été mis en examen dans l'enquête sur les violences du 1er mai 2018, point de départ de l'affaire qui embarrasse depuis plus de six mois l'exécutif. Dans l'enregistrement, les deux hommes évoquent les répercussions de leurs ennuis judiciaires sur la société de Vincent Crase, engagée dans un contrat de sécurité avec le milliardaire russe Iskander Makhmoudov, aujourd'hui objet d'une enquête du parquet national financier.
Le lendemain de la publication des extraits sonores, Matignon avait transmis par courrier au parquet de Paris l'hypothèse, venue de la presse, que la rencontre ait pu avoir lieu dans l'appartement, mis sur écoute, de la compagne de Chokri Wakrim, Marie-Elodie Poitout, qui a démissionné depuis.
Origine incertaine
Le parquet avait alors ouvert une enquête pour "détention illicite d'appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d'interception de télécommunications ou de conversations" et "atteinte à l'intimité de la vie privée". L'avocat d'Alexandre Benalla, Jacqueline Laffont, souligne le caractère très incertain de l'origine des enregistrements.
De son côté, le journaliste Fabrice Arfi, co-responsable des enquêtes de Mediapart, a rappelé sur Twitter que dans l'affaire Bettencourt, "des enregistrements peuvent constituer une preuve judiciaire".
Une semaine plus tôt, les deux hommes avient été mis en examen dans l'enquête sur les violences du 1er mai 2018, point de départ de l'affaire qui embarrasse depuis plus de six mois l'exécutif. Dans l'enregistrement, les deux hommes évoquent les répercussions de leurs ennuis judiciaires sur la société de Vincent Crase, engagée dans un contrat de sécurité avec le milliardaire russe Iskander Makhmoudov, aujourd'hui objet d'une enquête du parquet national financier.
Le lendemain de la publication des extraits sonores, Matignon avait transmis par courrier au parquet de Paris l'hypothèse, venue de la presse, que la rencontre ait pu avoir lieu dans l'appartement, mis sur écoute, de la compagne de Chokri Wakrim, Marie-Elodie Poitout, qui a démissionné depuis.
Origine incertaine
Le parquet avait alors ouvert une enquête pour "détention illicite d'appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d'interception de télécommunications ou de conversations" et "atteinte à l'intimité de la vie privée". L'avocat d'Alexandre Benalla, Jacqueline Laffont, souligne le caractère très incertain de l'origine des enregistrements.
De son côté, le journaliste Fabrice Arfi, co-responsable des enquêtes de Mediapart, a rappelé sur Twitter que dans l'affaire Bettencourt, "des enregistrements peuvent constituer une preuve judiciaire".