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Côte d'Ivoire: au procès de Soro et de ses proches, les fidèles parmi les fidèles à la barre

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 11 Juin 2021 à 20:12

Le procès de Guillaume Soro et 19 de ses proches se poursuit devant le tribunal criminel d’Abidjan. L’ancien Premier ministre est poursuivi pour complot contre l’autorité de l’Etat. Il est jugé en son absence, mais 14 autres personnes sont dans le box des accusés. Cette semaine ce sont les très proches de Guillaume Soro qui ont comparu : ses deux frères, son fidèle directeur du protocole et l’ancien ministre Alain Lobognon.


Mercredi 9 juin à la barre Souleymane Koné Kamaraté, alias « Soul to Soul » fidèle d’entre les fidèles de Guillaume Soro, déjà amnistié pour une histoire d’armes découvertes chez lui à Bouaké en 2017, soutient devant les juges ne rien savoir des armes retrouvées au siège du parti GPS et à Assinie fin 2019.

Viennent ensuite les frères Soro, Rigobert et Simon. Le tribunal brandit une écoute téléphonique dans laquelle on entend le second dire au premier « C’est bon. On a bouclé. Il n’atterrit plus ». Tollé au sein de la défense qui accuse l’accusation de produire une écoute illégale, et qui n’établit rien sur le fond. Accusation balayée par le procureur.

Mercredi en fin de journée, mais surtout jeudi toute la journée, les débats se poursuivent avec Alain Lobognon. L’ex-député est poursuivi notamment pour diffusion de nouvelles fausses, pour la conférence de presse au cours de laquelle il a accusé les autorités ivoiriennes d’avoir empêché l’avion d’atterrir à Abidjan.

« La conférence de presse, c’était pour mettre fin aux rumeurs qui circulaient et pour rassurer les populations. Jamais je n’ai appelé une personne à l’insurrection », a déclaré l’ancien ministre et de renvoyer la balle à Meité Sindou, président du comité d’organisation du retour de Guillaume Soro à l’époque.

Meité Sindou, qui a officiellement rompu avec son ancien patron il y a un an, n’a jamais été inquiété dans cette affaire. « C’est M. Meité Sindou qui est responsable de tout ce procès. Comme un lâche, il s’est évaporé. Il faut qu’il soit ici pour parler », a encore lancé Alain Lobognon.

Le procès doit reprendre le 16 juin.











rfi



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