"Plus de 50 000 personnes ont quitté l'Ukraine en deux jours", a annoncé vendredi 25 février Filippo Grandi, haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, au lendemain de l'invasion russe en Ukraine. Cet exode se dirige surtout vers la Pologne et la Moldavie.
"À l'intérieur du pays, il y a un mouvement d'exode des grandes villes qui est massif", explique-t-il. "Des centaines de milliers de personnes sont en train d'être en mouvement dans le pays".
Filippo Grandi l'assure, "c'est une crise de réfugiés" qui est déjà présente, et "cette crise pourra être longue". Selon lui, "il faut espérer que ça ne devienne pas insurmontable et colossal." Le haut-commissaire des Nations Unies en profite pour "remercier ces pays qui ont gardé les frontières ouvertes", notamment la Pologne qui a déjà accueilli 30 000 Ukrainiens et la Moldavie qui en a déjà accueilli 20 000.
Mais pour Filippo Grandi, "c'est à l'intérieur de l'Ukraine que la crise humanitaire majeure va se développer" car "beaucoup vont essayer de sortir et beaucoup ne pourront pas". Lui qui exerce depuis plus de 30 ans dans le domaine des réfugiés assure que "quand les villes sont frappées par la guerre, c'est toujours catastrophique." Il termine en espérant "que le droit humanitaire soit respecté, que les vies des civils soient respectées, que les infrastructures civiles soient respectées."
"À l'intérieur du pays, il y a un mouvement d'exode des grandes villes qui est massif", explique-t-il. "Des centaines de milliers de personnes sont en train d'être en mouvement dans le pays".
Filippo Grandi l'assure, "c'est une crise de réfugiés" qui est déjà présente, et "cette crise pourra être longue". Selon lui, "il faut espérer que ça ne devienne pas insurmontable et colossal." Le haut-commissaire des Nations Unies en profite pour "remercier ces pays qui ont gardé les frontières ouvertes", notamment la Pologne qui a déjà accueilli 30 000 Ukrainiens et la Moldavie qui en a déjà accueilli 20 000.
Mais pour Filippo Grandi, "c'est à l'intérieur de l'Ukraine que la crise humanitaire majeure va se développer" car "beaucoup vont essayer de sortir et beaucoup ne pourront pas". Lui qui exerce depuis plus de 30 ans dans le domaine des réfugiés assure que "quand les villes sont frappées par la guerre, c'est toujours catastrophique." Il termine en espérant "que le droit humanitaire soit respecté, que les vies des civils soient respectées, que les infrastructures civiles soient respectées."