Jamais le stade de l'amitié sino-gabonaise sis à Angondjé dans la banlieue nord de Libreville n'aura autant refusé du monde. Les quarante (40 000) mille places de ladite enceinte ont toutes été prises d'assaut et occupées. Et pour cause, samedi dernier, Brice Clotaire Oligui Nguema a été "intronisé", en ces lieux, président de la République gabonaise chef de l'État, chef du gouvernement. Conformément à la nouvelle Loi fondamentale. Une grande première ! Vu que tous ses prédécesseurs ont toujours prêté serment au palais du Bord-de-mer.
Outre les compatriotes présents dès 7 heures du matin, de nombreuses délégations étrangères ont effectué le déplacement du stade d'Angondjé. À ce propos quinze (15) homologues africains du nouveau numéro un gabonais – dont le président centrafricain, Pr Faustin Archange Touadera, facilitateur désigné par la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC), et le chef de l'État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye (ayant fait office de guest-star au regard du la très longue ovation qu'il a reçu) – ont honoré de leur présence ce rendez-vous historique.
En termes d'innovation, le drapeau gabonais est tombé du ciel via un parachutiste qui aura quelque peu raté sa réception au sol. Une bravoure tout de même saluée par la foule. Ce, peu avant l'allocution du facilitateur désigné par la CEEAC. Ainsi, Faustin Archange Touadera n'a pas manqué de revenir sur le bon déroulement de la Transition. Non sans saluer l'organisation de la présidentielle du 12 avril dernier, désormais un cas d'école à l'échelle continentale. Voire au-delà.
Par la suite, les juges constitutionnels ont effectué leur entrée sur la scène réservée au déroulement de l’audience solennelle de prestation de serment. Laquelle a été présidée par Dieudonné Aba'a Owono, président de la Cour constitutionnelle. Revenant sur les résultats définitifs du dernier scrutin présidentiel, le président de la haute juridiction a fait prononcer au nouveau chef d'État gabonais le serment consacré. Avant que le grand Chancelier des ordres nationaux ne remette à Brice Clotaire Oligui Nguema les attributs du pouvoir.
Vêtu d’un trois-pièces, dont une redingote, le nouveau premier magistrat gabonais a également reçu les attributs du pouvoir traditionnels par Junior Ndong Ndong, président du Conseil national des rites et traditions (CNRT).
Auréolé de ses nouveaux atours de premier président de la Ve République, Brice Clotaire Oligui Nguema a prononcé sa toute première allocution officielle. Occasion pour lui de donner le ton de son magistère. Non sans divulguer les dates très attendues des élections législatives, locales et sénatoriales à venir.
Juste après ce dernier, au côté de la première dame, Zita Oligui Nguema, a reçu les félicitations de tous ses pairs présents au stade d'Angondjé. Une phase de félicitations clôturée par le président de la République de Guinée, Mamadi Doumbouya. Une position loin d'être anodine. En effet, Oligui Nguema lui a transmis le flambeau. Objectif : permettre à la Transition dans ce pays de connaître le même dénouement pacifique que le Gabon. La Guinée Conakry organisant à son tour cette année des élections présidentielle et législatives.
À la suite de cet autre symbole fort de ladite cérémonie d'investiture, le chef suprême des Forces de défense et de sécurité, à bord de son "command-car", a passé en revue l'ensemble des troupes. Avant de présider la parade militaire prévue pour la circonstance. Laquelle a également marqué la fin de cet événement riche en couleurs, sons et émotions.
L'UNION
Outre les compatriotes présents dès 7 heures du matin, de nombreuses délégations étrangères ont effectué le déplacement du stade d'Angondjé. À ce propos quinze (15) homologues africains du nouveau numéro un gabonais – dont le président centrafricain, Pr Faustin Archange Touadera, facilitateur désigné par la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC), et le chef de l'État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye (ayant fait office de guest-star au regard du la très longue ovation qu'il a reçu) – ont honoré de leur présence ce rendez-vous historique.
En termes d'innovation, le drapeau gabonais est tombé du ciel via un parachutiste qui aura quelque peu raté sa réception au sol. Une bravoure tout de même saluée par la foule. Ce, peu avant l'allocution du facilitateur désigné par la CEEAC. Ainsi, Faustin Archange Touadera n'a pas manqué de revenir sur le bon déroulement de la Transition. Non sans saluer l'organisation de la présidentielle du 12 avril dernier, désormais un cas d'école à l'échelle continentale. Voire au-delà.
Par la suite, les juges constitutionnels ont effectué leur entrée sur la scène réservée au déroulement de l’audience solennelle de prestation de serment. Laquelle a été présidée par Dieudonné Aba'a Owono, président de la Cour constitutionnelle. Revenant sur les résultats définitifs du dernier scrutin présidentiel, le président de la haute juridiction a fait prononcer au nouveau chef d'État gabonais le serment consacré. Avant que le grand Chancelier des ordres nationaux ne remette à Brice Clotaire Oligui Nguema les attributs du pouvoir.
Vêtu d’un trois-pièces, dont une redingote, le nouveau premier magistrat gabonais a également reçu les attributs du pouvoir traditionnels par Junior Ndong Ndong, président du Conseil national des rites et traditions (CNRT).
Auréolé de ses nouveaux atours de premier président de la Ve République, Brice Clotaire Oligui Nguema a prononcé sa toute première allocution officielle. Occasion pour lui de donner le ton de son magistère. Non sans divulguer les dates très attendues des élections législatives, locales et sénatoriales à venir.
Juste après ce dernier, au côté de la première dame, Zita Oligui Nguema, a reçu les félicitations de tous ses pairs présents au stade d'Angondjé. Une phase de félicitations clôturée par le président de la République de Guinée, Mamadi Doumbouya. Une position loin d'être anodine. En effet, Oligui Nguema lui a transmis le flambeau. Objectif : permettre à la Transition dans ce pays de connaître le même dénouement pacifique que le Gabon. La Guinée Conakry organisant à son tour cette année des élections présidentielle et législatives.
À la suite de cet autre symbole fort de ladite cérémonie d'investiture, le chef suprême des Forces de défense et de sécurité, à bord de son "command-car", a passé en revue l'ensemble des troupes. Avant de présider la parade militaire prévue pour la circonstance. Laquelle a également marqué la fin de cet événement riche en couleurs, sons et émotions.
L'UNION