
Pour cette première séance législative depuis le début du confinement très strict observé au Liban, le Parlement a déménagé. La réunion a eu lieu dans la vaste salle des congrès du palais de l’Unesco, à Beyrouth. Les règles d’hygiène et de distanciation sociale ont été respectées et la plupart des députés portaient le masque.
La chambre a approuvé une série de lois visant à renforcer le secteur public de la santé, aux premières lignes dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Mais le principal texte voté mardi soir concerne la légalisation de la culture du cannabis à des fins thérapeutiques, sans pour autant dépénaliser sa vente et sa consommation.
La loi a été approuvée malgré l’opposition du Hezbollah, qui n’y voit aucun avantage économique. Le texte a pourtant été présenté par son allié chiite, le président du Parlement Nabih Berry, qui estime que cette culture peut rapporter des dizaines de millions de dollars à un moment où le pays est au bord de la faillite économique et financière.
Le retour de l’activité législative après une longue interruption a redynamisé le mouvement de contestation, qui avait marqué une pause depuis l’instauration du confinement. Des convois de dizaines de voitures ont sillonné les rues de Beyrouth et des autres grandes villes, pour dénoncer la classe politique et exiger de profondes réformes politiques et économiques.
rfi
La chambre a approuvé une série de lois visant à renforcer le secteur public de la santé, aux premières lignes dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Mais le principal texte voté mardi soir concerne la légalisation de la culture du cannabis à des fins thérapeutiques, sans pour autant dépénaliser sa vente et sa consommation.
La loi a été approuvée malgré l’opposition du Hezbollah, qui n’y voit aucun avantage économique. Le texte a pourtant été présenté par son allié chiite, le président du Parlement Nabih Berry, qui estime que cette culture peut rapporter des dizaines de millions de dollars à un moment où le pays est au bord de la faillite économique et financière.
Le retour de l’activité législative après une longue interruption a redynamisé le mouvement de contestation, qui avait marqué une pause depuis l’instauration du confinement. Des convois de dizaines de voitures ont sillonné les rues de Beyrouth et des autres grandes villes, pour dénoncer la classe politique et exiger de profondes réformes politiques et économiques.
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