« Le président du Parlement, Nabih Berri, appelle les députés à une session pour élire un président de la République le 9 janvier », a indiqué l'Agence nationale d'information, l'agence de presse officielle libanaise, le jeudi 28 novembre.
L'annonce intervient au lendemain de l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre Israël et le puissant Hezbollah pro-iranien.
Depuis la fin du mandat du président Michel Aoun le 31 octobre 2022, les divergences entre le puissant Hezbollah et ses adversaires empêchaient l'élection d'un chef de l'État, aucun des deux camps ne disposant de la majorité au Parlement.
« Rassembler et non diviser »
Mais le chef du Hezbollah Naïm Qassem, qui a succédé à Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne fin septembre, a promis dans un discours le 20 novembre d'apporter « une contribution efficace à l'élection d'un président ». Mercredi, le Premier ministre Najib Mikati avait exprimé l'espoir que l'accord de cessez-le-feu ouvre « une nouvelle page » dans l'histoire du Liban et appelé à élire rapidement un président.
Nabih Berri, qui préside l'influent mouvement chiite Amal, allié du Hezbollah, s'était également prononcé pour « hâter l'élection d'un président de la République ». Il a souligné que ce président devait « rassembler et non diviser » les Libanais, dont la guerre, déclenchée par le parti Hezbollah, a accentué les divergences.
En vertu du système confessionnel de partage du pouvoir, la présidence du Liban est réservée à un chrétien maronite, le Premier ministre est un musulman sunnite et le président du Parlement un musulman chiite.
Rfi
L'annonce intervient au lendemain de l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre Israël et le puissant Hezbollah pro-iranien.
Depuis la fin du mandat du président Michel Aoun le 31 octobre 2022, les divergences entre le puissant Hezbollah et ses adversaires empêchaient l'élection d'un chef de l'État, aucun des deux camps ne disposant de la majorité au Parlement.
« Rassembler et non diviser »
Mais le chef du Hezbollah Naïm Qassem, qui a succédé à Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne fin septembre, a promis dans un discours le 20 novembre d'apporter « une contribution efficace à l'élection d'un président ». Mercredi, le Premier ministre Najib Mikati avait exprimé l'espoir que l'accord de cessez-le-feu ouvre « une nouvelle page » dans l'histoire du Liban et appelé à élire rapidement un président.
Nabih Berri, qui préside l'influent mouvement chiite Amal, allié du Hezbollah, s'était également prononcé pour « hâter l'élection d'un président de la République ». Il a souligné que ce président devait « rassembler et non diviser » les Libanais, dont la guerre, déclenchée par le parti Hezbollah, a accentué les divergences.
En vertu du système confessionnel de partage du pouvoir, la présidence du Liban est réservée à un chrétien maronite, le Premier ministre est un musulman sunnite et le président du Parlement un musulman chiite.
Rfi