Ce qui devait être une nuit de fête avant un grand combat de lutte s’est transformé en cauchemar judiciaire pour Marème Nar, figure bien connue des arènes sénégalaises et supportrice tapageuse du lutteur Prince. Le week-end du 3 au 4 mai, à la veille du duel entre Prince de Guinaw Rails et Modou Anta de Thiès, Marème Nar a vu son nom basculer de la rubrique “ambiance” à celle des faits divers.
Une virée nocturne au goût amer
Ce soir-là, sous les néons d’une boîte de nuit de la banlieue dakaroise, Marème s’affiche joyeusement avec deux amis venus de Grand-Dakar. Ils roulent en moto Beverly, dans une ambiance bon enfant. Mais à leur retour vers 2h du matin, à la cité Comico de Guédiawaye, les choses prennent une tournure bien plus sombre.
Selon les éléments recueillis par L’Observateur, la moto est garée dans un parking surveillé par un vigile du nom de Youssou Diao. Deux heures plus tard, le calme de la nuit est rompu : les deux amis de Marème ressortent furtivement, brisent le dispositif de direction d’une autre moto stationnée, puis s’éclipsent… chacun avec une moto.
Le vigile, médusé, n’a pas le temps de réagir. Il alerte Marème Nar, qui fait d’abord mine de tout ignorer, avant de fournir l’identité des deux présumés voleurs.
Une victime pas comme les autres
Problème : la moto volée n’appartenait pas à n’importe qui. Elle était la propriété de Coly, agent de la circulation au poste de police de Wakhinane Nimzatt. Utilisée pour ses patrouilles quotidiennes, la moto représentait un outil de travail crucial. Une première plainte est déposée… sans effet.
Mais Coly ne lâche pas l’affaire. Il saisit directement le parquet, relançant l’enquête. Le 23 mai, soit presque trois semaines après les faits, Marème Nar est arrêtée et placée en garde à vue. Une perquisition est menée à Grand-Dakar, mais le mécanicien Juio est introuvable, tandis que l’autre complice présumé est déjà derrière les barreaux pour un autre vol.
Une complicité embarrassante
Devant les enquêteurs, Marème Nar nie toute implication directe. Mais les faits sont têtus. Elle est retenue comme complice, soupçonnée d’avoir couvert, facilité ou au moins toléré le vol. Le parquet l’a déférée samedi pour association de malfaiteurs et complicité de vol en réunion commis la nuit.
En attendant le juge d’instruction…
Elle a bénéficié d’un retour de parquet, une procédure qui laisse en suspens son sort judiciaire jusqu’à sa comparution devant un juge d’instruction aujourd’hui.
Dakaractu
Une virée nocturne au goût amer
Ce soir-là, sous les néons d’une boîte de nuit de la banlieue dakaroise, Marème s’affiche joyeusement avec deux amis venus de Grand-Dakar. Ils roulent en moto Beverly, dans une ambiance bon enfant. Mais à leur retour vers 2h du matin, à la cité Comico de Guédiawaye, les choses prennent une tournure bien plus sombre.
Selon les éléments recueillis par L’Observateur, la moto est garée dans un parking surveillé par un vigile du nom de Youssou Diao. Deux heures plus tard, le calme de la nuit est rompu : les deux amis de Marème ressortent furtivement, brisent le dispositif de direction d’une autre moto stationnée, puis s’éclipsent… chacun avec une moto.
Le vigile, médusé, n’a pas le temps de réagir. Il alerte Marème Nar, qui fait d’abord mine de tout ignorer, avant de fournir l’identité des deux présumés voleurs.
Une victime pas comme les autres
Problème : la moto volée n’appartenait pas à n’importe qui. Elle était la propriété de Coly, agent de la circulation au poste de police de Wakhinane Nimzatt. Utilisée pour ses patrouilles quotidiennes, la moto représentait un outil de travail crucial. Une première plainte est déposée… sans effet.
Mais Coly ne lâche pas l’affaire. Il saisit directement le parquet, relançant l’enquête. Le 23 mai, soit presque trois semaines après les faits, Marème Nar est arrêtée et placée en garde à vue. Une perquisition est menée à Grand-Dakar, mais le mécanicien Juio est introuvable, tandis que l’autre complice présumé est déjà derrière les barreaux pour un autre vol.
Une complicité embarrassante
Devant les enquêteurs, Marème Nar nie toute implication directe. Mais les faits sont têtus. Elle est retenue comme complice, soupçonnée d’avoir couvert, facilité ou au moins toléré le vol. Le parquet l’a déférée samedi pour association de malfaiteurs et complicité de vol en réunion commis la nuit.
En attendant le juge d’instruction…
Elle a bénéficié d’un retour de parquet, une procédure qui laisse en suspens son sort judiciaire jusqu’à sa comparution devant un juge d’instruction aujourd’hui.
Dakaractu