Qui d’entre nous n’a pas eu le sentiment que le sieur Ousmane Sonko est allé beaucoup trop loin ces derniers temps dans sa façon de traiter les autorités de la Justice de notre pays ? Qui d’entre nous n’a eu l’impression qu’il a concocté une monstrueuse stratégie pour ne jamais recevoir la convocation à comparaitre du Juge ? Enfin, qui d’entre nous ne s’est un moment demandé si le « Maodo » du 3e millénaire a véritablement le courage d’affronter en audience publique la masseuse Adji Sarr ?
À vrai dire, il y a lieu de se demander aujourd’hui si Ousmane Sonko a l’étoffe de ce grand homme qu’il ne cesse de revendiquer de façon tacite ; ce leader providentiel et éclairé qui voit le soleil avant tout le monde, et pourtant, qui se tient prêt à s’ensevelir dans les brumes de l’histoire commune pour le laisser éclairer le Grand Nombre, qui ne vit que d’espoir.
Choisir le moment ou tous les clignotants sont au rouge, ou toutes les statistiques relatives à une confrontation inévitable militent en sa défaveur pour aller se réfugier à Ziguinchor, lancer dehors une armée de jeunes inféodés pour lui servir de chair à canon aux fins de mettre en échec toute tentative de le forcer à répondre de l’Institution judiciaire…
À sa place, ce n’est pas sûrement de la sorte qu’auraient agi des monstres sacrés de la résistance comme Mahatma Gandhi, Che Guevara, Thomas Sankara, Général de Gaulle et autres Martin Luther King…
Aujourd’hui, les nombreux plans de dérobade que l’homme Sonko déroule de façon systématique représentent de grossières options de résistance et qui ont fini de dégarnir cet enviable capital sympathie qu’on lui impute, qui était certes réel jusqu’à une très récente époque, mais dont l’effritement est devenu indiscutable au vu de la nature très problématique des actes anticonstitutionnels qu’il pose.
La Justice humaine vit dans l’imperfection permanente. Ça ne se discute pas. Mais que veut-on ? Il faut bien qu’il y ait un arbitre pour veiller au respect des règles du jeu dans notre coprésence rythmée de conflits au cœur du monde. Personne ne peut se soustraire à la Justice du pays auquel il se reconnait et prétendre continuer à circuler avec une telle effronterie en bandoulière, libre de toute pénalité.
Ainsi, en décidant de ne pas se présenter à ce procès, l’incarnateur par excellence de l’homopastefensis a chargé le fusil qui va faire voler en éclats le déroutant projet de société qu’il a vendu aux Sénégalais durant ces dernieres années à coups de fortes clameurs nihilistes. Car, il faut qu’on se le tienne pour dit : à supposer même que le chef de l’Etat, que Sonko et ses souteneurs accusent d’avoir instrumentalisé la Justice à son profit, n’ait rien fait de ce dont on l’accuse, les animateurs de cette Justice, souverainement, ne vont pour rien au monde laisser impuni un précédent aussi déconsolidant.
Alea jacta est. Le jour indiqué, le 1er juin prochain, le verdict va tomber, et il sera nécessairement, irrémédiablement, en défaveur de la seule personne au monde qui ose émettre cette énormité dans une République : banditisme judiciaire.
La caravane de la Liberté qu’il vient d’annoncer urbi et orbi, c’est encore un tour de force qu’il exécute pour jauger sa cote de popularité ; une cote de popularité qui, à vrai dire, est aujourd’hui complètement à terre.
Evidemment, on a bien compris le jeu : il veut encore une fois de plus faire dans la provocation afin de se faire capturer ; ou, au pire des cas, se faire « descendre » afin de devenir ce martyr dont l’ombre démoniaque va plonger notre cher pays dans un interminable cycle de violences. Eh bien, qui parmi ses proches sera assez courageux et sincère pour lui souffler cette leçon de morale : « Monsieur le Président, vous vous êtes trompé d’époque. Entre le temps du concert de casseroles et celui de la désobéissance civile, un soleil vivace a transpercé les esprits jadis aveuglés et les a rendus définitivement lucides ».
Game is over!
Mamadou Ndiaye, Dirpub dakarposte
njaydakarposte@gmail.com
À vrai dire, il y a lieu de se demander aujourd’hui si Ousmane Sonko a l’étoffe de ce grand homme qu’il ne cesse de revendiquer de façon tacite ; ce leader providentiel et éclairé qui voit le soleil avant tout le monde, et pourtant, qui se tient prêt à s’ensevelir dans les brumes de l’histoire commune pour le laisser éclairer le Grand Nombre, qui ne vit que d’espoir.
Choisir le moment ou tous les clignotants sont au rouge, ou toutes les statistiques relatives à une confrontation inévitable militent en sa défaveur pour aller se réfugier à Ziguinchor, lancer dehors une armée de jeunes inféodés pour lui servir de chair à canon aux fins de mettre en échec toute tentative de le forcer à répondre de l’Institution judiciaire…
À sa place, ce n’est pas sûrement de la sorte qu’auraient agi des monstres sacrés de la résistance comme Mahatma Gandhi, Che Guevara, Thomas Sankara, Général de Gaulle et autres Martin Luther King…
Aujourd’hui, les nombreux plans de dérobade que l’homme Sonko déroule de façon systématique représentent de grossières options de résistance et qui ont fini de dégarnir cet enviable capital sympathie qu’on lui impute, qui était certes réel jusqu’à une très récente époque, mais dont l’effritement est devenu indiscutable au vu de la nature très problématique des actes anticonstitutionnels qu’il pose.
La Justice humaine vit dans l’imperfection permanente. Ça ne se discute pas. Mais que veut-on ? Il faut bien qu’il y ait un arbitre pour veiller au respect des règles du jeu dans notre coprésence rythmée de conflits au cœur du monde. Personne ne peut se soustraire à la Justice du pays auquel il se reconnait et prétendre continuer à circuler avec une telle effronterie en bandoulière, libre de toute pénalité.
Ainsi, en décidant de ne pas se présenter à ce procès, l’incarnateur par excellence de l’homopastefensis a chargé le fusil qui va faire voler en éclats le déroutant projet de société qu’il a vendu aux Sénégalais durant ces dernieres années à coups de fortes clameurs nihilistes. Car, il faut qu’on se le tienne pour dit : à supposer même que le chef de l’Etat, que Sonko et ses souteneurs accusent d’avoir instrumentalisé la Justice à son profit, n’ait rien fait de ce dont on l’accuse, les animateurs de cette Justice, souverainement, ne vont pour rien au monde laisser impuni un précédent aussi déconsolidant.
Alea jacta est. Le jour indiqué, le 1er juin prochain, le verdict va tomber, et il sera nécessairement, irrémédiablement, en défaveur de la seule personne au monde qui ose émettre cette énormité dans une République : banditisme judiciaire.
La caravane de la Liberté qu’il vient d’annoncer urbi et orbi, c’est encore un tour de force qu’il exécute pour jauger sa cote de popularité ; une cote de popularité qui, à vrai dire, est aujourd’hui complètement à terre.
Evidemment, on a bien compris le jeu : il veut encore une fois de plus faire dans la provocation afin de se faire capturer ; ou, au pire des cas, se faire « descendre » afin de devenir ce martyr dont l’ombre démoniaque va plonger notre cher pays dans un interminable cycle de violences. Eh bien, qui parmi ses proches sera assez courageux et sincère pour lui souffler cette leçon de morale : « Monsieur le Président, vous vous êtes trompé d’époque. Entre le temps du concert de casseroles et celui de la désobéissance civile, un soleil vivace a transpercé les esprits jadis aveuglés et les a rendus définitivement lucides ».
Game is over!
Mamadou Ndiaye, Dirpub dakarposte
njaydakarposte@gmail.com