Surpris avec 1Kg d’héroïne, le chef de village jure préférer la mort que de parler

Le chef du village de Sare Mali est en garde-à-vue, dans les locaux de la gendarmerie de Vélingara, depuis mercredi dernier vers 20 heures. Les pandores l’ont surpris avec un kg d’héroïne et un autre de chanvre indien.

L’information qu’un Chef de village de Sare Mali a été arrêté en possession d’une forte quantité de drogue dure et de Chanvre indien s’est répandue, depuis mercredi, comme une trainée de poudre dans la commune de Sare Coky Sall, dans le département de Vélingara. Selon nos informations, au cours d’une opération de sécurisation des personnes et des biens dans effectuée dans ledit village, les éléments de la brigade de la gendarmerie de Vélingara ont remarqué un comportement suspect chez l’un des habitants. Ils ont procédé à a la fouille de son domicile. Jackpot ! Puisqu’ils ont trouvé sur les lieux de la poudre blanche qui leur a fait penser à de la cocaïne. Une conviction renforcée par la découverte de chanvre indien.

Stupeur, puisque le domicile appartient au Chef de village. En effet, renseignent nos sources, la drogue était dissimulée dans l’arrière-cour sous un tas de paille. Le suspect, qui souffre de mobilité réduite, pour ne pas dire qu’il est un handicapé, a été interpellé, avant d’être acheminé dans les locaux de la brigade, pour les besoins de l’enquête.  Interrogé, il s’est identifié au nom de S. D.

Les pandores ont ensuite pris le soin d’envoyer la poudre blanche saisie, dans un laboratoire, pour y faire des tests. Qui se sont révélés positifs. Il a été confirmé qu’il s’agit d’un produit dérivé de l’opium, fort probablement de l’héroïne. Une enquête a été ouverte, pour connaitre la provenance d’un tel produit dans le département de Vélingara, et surtout sa destination. D’autant plus que la valeur marchande de cette drogue est estimée à plusieurs millions de F CFA.

Lors de son audition, soutiennent nos informations, S. D. a refusé de parler. Devant l’insistance des enquêteurs, il a martelé : ‘’Je n’ai rien à vous dire. Je préfère mourir que de vous parler. Même si je dois mourir, je ne vous dirais rien du tout’’. Ainsi, la question que les pandores en charge de ce dossier se posent est de savoir comment une telle quantité de cocaïne est arrivée à cette localité ? Par où elle est passée et qui sont les personnes complices ? Mille et une questions que l’enquête tentera d’élucider.

Selon nos interlocuteurs, les enquêteurs mettent un point d’honneur à faire la lumière sur cette affaire. Ils sont en train de rassembler des preuves, pour caractériser le délit commis par S. D âgé de 47 ans.

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