La publication de ce rapport a été rendue possible grâce à l'obligation de transparence fiscale imposée en 2016 aux banques européennes par l'UE. Le bilan est sans appel : les paradis fiscaux attirent 26% des bénéfices déclarés par ces établissements. Des établissements bancaires qui profitent du niveau de taxation quasi nul dans ces pays.
25 milliards d'euros ont été ainsi mis à l'abri, en 2015. Le Luxembourg, Hong-Kong et les îles anglo-normandes sont dans le peloton de tête des paradis fiscaux préférés des banques opérant au cœur de l'Europe.
Tous les moyens sont bons pour se soustraire au fisc : délocaliser les bénéfices, faciliter l'évasion fiscale de ses clients, et même contourner la réglementation en vigueur. Des pratiques largement répandues au sein des grandes banques européennes, qui opèrent en toute impunité. Un système fiscal qui contribue à la concentration extrême des richesses au détriment du plus grand nombre, constate Oxfam dans son rapport.
25 milliards d'euros ont été ainsi mis à l'abri, en 2015. Le Luxembourg, Hong-Kong et les îles anglo-normandes sont dans le peloton de tête des paradis fiscaux préférés des banques opérant au cœur de l'Europe.
Tous les moyens sont bons pour se soustraire au fisc : délocaliser les bénéfices, faciliter l'évasion fiscale de ses clients, et même contourner la réglementation en vigueur. Des pratiques largement répandues au sein des grandes banques européennes, qui opèrent en toute impunité. Un système fiscal qui contribue à la concentration extrême des richesses au détriment du plus grand nombre, constate Oxfam dans son rapport.
Les banques françaises friandes des paradis fiscaux
Parmi les cinq plus grandes banques françaises, BNP Paribas et Société Générale sont celles qui déclarent le plus gros volume de bénéfices dans les paradis fiscaux en 2015, avec 3,2 milliards d'euros pour la première et 1,3 milliard pour la seconde. Mais le rapport Oxfam pointe aussi du doigt trois autres établissements français : Crédit Agricole, BPCE et Crédit Mutuel.
Ce sont les îles Caïmans qui attirent le plus les banques françaises. Quatre d'entre elles ont choisi d'y délocaliser une partie de leurs opérations. Elles y réalisent 174 millions d'euros de bénéfices, bien qu'elles n'y emploient personne.
Ce sont les îles Caïmans qui attirent le plus les banques françaises. Quatre d'entre elles ont choisi d'y délocaliser une partie de leurs opérations. Elles y réalisent 174 millions d'euros de bénéfices, bien qu'elles n'y emploient personne.