Clap de fin ! C'est le divorce entre les deux commerçants. Fatoumata Niang et son collaborateur, El Hadj Ibrahima Dramé ne peuvent plus être ensemble. Du moins, pas pour le moment. Après 12 années de travail, elle accuse son associé d'escroquerie et d'abus de confiance portant sur 286 millions FCfa. Dakarposte est en mesure de révéler que le tribunal, qui a traité l’affaire mercredi dernier, doit la trancher ce vendredi 15 Mai 2020. Avec le procureur qui a demandé à ce que le prévenu soit condamné à une peine ferme 6 mois de prison, reste à voir si le tribunal suivra cette demande du ministère public.
Dramé fait croire à Fatimata que Serigne Djilly Mbacke est associé au marché…
Lors des débats d'audience, il est ressorti les détails de cette collaboration entre les deux. En effet, Drame importait des marchandises de la Chine. Un jour, il propose à la femme d'affaires, Fatoumata Niang, une collaboration. Il s’agissait de s’associer dans l'importation de la friperie. Un premier maqui s’est terminé avec succès puisque chacune des parties avait tiré profit de la vente. La confiance de Fatoumata acquise, El Hadji Ibrahima Dramé lui propose 4 autres marchés. Il s'agissait cette fois, d'une importation de mannequins, de body, d’huile entre autres marchandises. Sans hésiter, la dame a mordu à l’hameçon. Ibrahima lui propose donc de faire un prêt bancaire, en lui faisant croire que le marabout, Serigne Djily Macké, fait aussi partie du partenariat. Sans hésiter, Fatoumata a investit 100 millions de FCfa, provenant d’un à la banque. La partie, poursuit son récit en confiant que son bourreau, à qui elle a remis l’enveloppe d’argent, lui a fait croire que la marchandise se trouvait en Malaisie. Seulement, elle ne verra jamais le bout du conteneur. Accusatrice, elle confie qu’Ibrahima a détourné les sommes à ses fins personnelles.
Serigne Djilly Mbacké dit n’avoir jamais fait affaire avec Dramé
Roulée dans la farine par Ibrahima, Fatouma s'est retrouvée endettée jusqu’au cou auprès des banques qui lui avaient prêté de colossales sommes d’argent dont celui incriminée, portant sur 286, 6 millions FCfa, grugé par son fidèle collaborateur. Menant ses propres investigations, la dame Niang s’est rapproché de Serigne Djily Mbacké qui lui a révélé n’avoir jamais fait affaire avec Dramé. Cette information en poche, elle lui envoie plusieurs sommations. En vain ! Fatoumata Niang a donc porté plainte contre Ibrahima pour escroquerie et abus de confiance.
Le prévenu nie les accusations mais reconnaît devoir de l’argent à la dame
Avec ces lourdes accusations portées sur lui, le prévenu a contesté les faits qui lui sont reprochés. Selon lui, il envisageait de travailler avec Serigne Djily Mbacké sur une affaire d'huile. A la barre, il raconte : «Fatoumata Niang devait faire un prêt de 200 millions. On lui a donc demandé un droit réel et je lui ai proposé de faire un autre prêt de 100 millions Francs Cfa. Par la suite, l'affaire de l'huile n'a pas pu abouti et je n’ai pas encaissé son argent. Par ailleurs, j’ai amené un conteneur de body que j’ai vendu au Mali. On travaille ensemble et c'est moi qui achète les mannequins et divers pour mon commerce. Par ailleurs, elle vient à mon dépôt pour se ravitailler. » Malgré tout, il reconnait devoir de l’argent à la dame. Son avocat, Me Ousseynou Gaye a réclamé le remboursement des 286 millions FCfa. Dans ses observations, le parquet a requis la relaxe pour le délit d’escroquerie et 6 mois de prison ferme pour abus de confiance. La défense, assurée par Mes Bamba Cisse, Kayossi et Ceiba Danfakha, a plaidé l'application de la loi pénale. Le délibéré sera rendue dans les prochaines heures.
À suivre...
Dramé fait croire à Fatimata que Serigne Djilly Mbacke est associé au marché…
Lors des débats d'audience, il est ressorti les détails de cette collaboration entre les deux. En effet, Drame importait des marchandises de la Chine. Un jour, il propose à la femme d'affaires, Fatoumata Niang, une collaboration. Il s’agissait de s’associer dans l'importation de la friperie. Un premier maqui s’est terminé avec succès puisque chacune des parties avait tiré profit de la vente. La confiance de Fatoumata acquise, El Hadji Ibrahima Dramé lui propose 4 autres marchés. Il s'agissait cette fois, d'une importation de mannequins, de body, d’huile entre autres marchandises. Sans hésiter, la dame a mordu à l’hameçon. Ibrahima lui propose donc de faire un prêt bancaire, en lui faisant croire que le marabout, Serigne Djily Macké, fait aussi partie du partenariat. Sans hésiter, Fatoumata a investit 100 millions de FCfa, provenant d’un à la banque. La partie, poursuit son récit en confiant que son bourreau, à qui elle a remis l’enveloppe d’argent, lui a fait croire que la marchandise se trouvait en Malaisie. Seulement, elle ne verra jamais le bout du conteneur. Accusatrice, elle confie qu’Ibrahima a détourné les sommes à ses fins personnelles.
Serigne Djilly Mbacké dit n’avoir jamais fait affaire avec Dramé
Roulée dans la farine par Ibrahima, Fatouma s'est retrouvée endettée jusqu’au cou auprès des banques qui lui avaient prêté de colossales sommes d’argent dont celui incriminée, portant sur 286, 6 millions FCfa, grugé par son fidèle collaborateur. Menant ses propres investigations, la dame Niang s’est rapproché de Serigne Djily Mbacké qui lui a révélé n’avoir jamais fait affaire avec Dramé. Cette information en poche, elle lui envoie plusieurs sommations. En vain ! Fatoumata Niang a donc porté plainte contre Ibrahima pour escroquerie et abus de confiance.
Le prévenu nie les accusations mais reconnaît devoir de l’argent à la dame
Avec ces lourdes accusations portées sur lui, le prévenu a contesté les faits qui lui sont reprochés. Selon lui, il envisageait de travailler avec Serigne Djily Mbacké sur une affaire d'huile. A la barre, il raconte : «Fatoumata Niang devait faire un prêt de 200 millions. On lui a donc demandé un droit réel et je lui ai proposé de faire un autre prêt de 100 millions Francs Cfa. Par la suite, l'affaire de l'huile n'a pas pu abouti et je n’ai pas encaissé son argent. Par ailleurs, j’ai amené un conteneur de body que j’ai vendu au Mali. On travaille ensemble et c'est moi qui achète les mannequins et divers pour mon commerce. Par ailleurs, elle vient à mon dépôt pour se ravitailler. » Malgré tout, il reconnait devoir de l’argent à la dame. Son avocat, Me Ousseynou Gaye a réclamé le remboursement des 286 millions FCfa. Dans ses observations, le parquet a requis la relaxe pour le délit d’escroquerie et 6 mois de prison ferme pour abus de confiance. La défense, assurée par Mes Bamba Cisse, Kayossi et Ceiba Danfakha, a plaidé l'application de la loi pénale. Le délibéré sera rendue dans les prochaines heures.
À suivre...