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​Accusé de viol, pédophilie et détournement de mineure, le tatoueur “Ibou Koba” risque... 10 ans de prison

Rédigé par Dakarposte le Mardi 28 Avril 2020 à 21:12

De son vrai nom Ibou Diallo, ce jeune homme encourt pas moins de dix ans de prison s’il est reconnu coupable des chefs d’accusations qui pèsent sur lui. Ibou Diallo, dit Ibou Koba est accusé de viol, pédophilie et détournement de mineure sur une fille de… 12 ans.


Dakarposte est en mesure de révéler que les faits se sont déroulés à Grand Yoff, quartier populeux s’il en est, où l’accusé a élu domicile et y exerce ses talents de tatoueur. Son cas a été  évoqué lundi dernier à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.
Les débats à l’audience ont permis de savoir que les faits remontent au mois de décembre 2019. A l’époque, la jeune fille avait l’habitude de venir aider sa grand-mère qui  tient un étal à quelques encablures de la chambre du mis en cause. Ce dernier aurait ptofité de l’occasion pour attendre la petite à la sortie de l’école et avant qu’elle ne rejoigne sa grand-mère, pour la détourner vers sa chambre non loin de là pour satisfaire sa libido. Les actes délictuels du tatoueur seront découverts par la tutrice de la victime qui, intriguée par la démarche un peu bizarre de la fille et par un changement physiologique va lui poser des questions. Suite aux aveux de la petite M.P.N. qui a révélé le nom de son bourreau, la grand-mère déposera une plainte au commissariat de Grand Yoff. Aussitôt, le présumé violeur a été arrêté et déféré au parquet. En détention provisoire à la prison pour mineurs du Fort B, une première comparution a conclu que le tribunal n’était pas compétent car Ibou Koba n’était pas mineur et devait donc répondre devant une juridiction pour adultes car il avait 22 ans au moment des faits.
Pour sa défense, le jeune tatoueur se lance dans des dénégations tout en évoquant la thèse du complot contre lui inventé par ses concurrents jaloux de sa clientèle de plus en plus nombreuse. Il prétend n’avoir même jamais vu la fille et ne l’aurait donc jamais touché.
Pourtant, la petite M.P.N a été précises dans ses déclarations. Elle affirme qu’elle ne peut pas même pas compter le nombre de fois que le tatoueur a abusé d’elle. La première fois qu’il l’aurait violé, elle a crié de douleur mais il n’y avait personne dans la maison pour venir à son secours. Et c’est en boitillant qu’elle serait rentrée et dissimulé sa douleur à sa tutrice. Elle n’avait rien dit à ses parents car son violeur l’avait menacé de mort et lui avait offert un peu d’argent pour acheter son silence.
L’avocat de la victime a réclamé une peine d’emprisonnement ferme et l’allocation de la somme de 10 millions de francs en réparation du préjudice subi par cette fille de seulement 12 ans.
Le parquet pour sa part a requis une peine d’emprisonnement de 10 ans contre Ibou Koba, tandis que la défense de ce dernier a plaidé la clémence.
Le verdict sera connu le 4 mai prochain.



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