Ces événements, largement relayés sur les réseaux sociaux et dans la presse, ont ravivé les critiques sur les bavures policières et la gestion de l’usage de la force. Face à cette situation tendue, le chef de l’État a tenu à s’adresser directement aux Sénégalais, lors d’une déclaration à la RTS, dans un ton grave et résolument ferme.
Il a d’abord rappelé les principes fondamentaux qui régissent les missions des forces de l’ordre. « Concernant les pertes en vies humaines, nous avons déploré consécutivement l’intervention de la police à Rosso et Cambérène. Rappelons que, sur le plan des principes, les forces de l’ordre sont censées rassurer les populations et les protéger. Les interventions ne doivent pas causer la mort. Que des populations, lors des interventions de la police, perdent la vie ne pourrait jamais être considéré comme une banalité. », a-t-il relevé.
Bassirou Diomaye Faye a insisté sur la nécessité de faire toute la lumière sur ces événements. « Sous ce rapport, les enquêtes sont en train d’être faites en toute impartialité pour situer les responsabilités, quel qu’en soit le niveau, et appliquer, avec toute la vigueur et la froideur qui sied, les sanctions qui s’imposent. »
« On ne saurait se servir des citoyens comme bouclier »
Le président de la République a également fait part de son émotion après avoir visionné les vidéos liées à ces interventions. « Les images que j’ai pu moi-même voir font apparaître des scènes qui sont insoutenables et inacceptables dans le cadre d’interventions policières. ». Il a exprimé son indignation face à la brutalité de certaines séquences, soulignant qu’aucune opération de sécurité ne peut justifier de telles pratiques.
Poursuivant son propos, il a mis en garde contre l’usage illégal de citoyens arrêtés comme moyen de défense. « On ne saurait se servir des citoyens qui ont fait l’objet d’une arrestation, dans le cadre d’échauffourées contre la police, comme d’un quelconque bouclier humain. Cela ne relève pas des règles d’engagement des forces de défense et de sécurité. » a-t-il martelé.
Enfin, le chef de l’Etat a lancé des instructions claires aux autorités compétentes : « J’engage le ministre de l’Intérieur et le directeur de la police, pour m’en tenir au cas présent, à mener avec diligence les enquêtes, à situer les responsabilités et à soumettre un rapport circonstancié. Et si des sanctions s’imposent, d’y aller avec toute la fermeté, pour que ces cas puissent servir d’exemple, et pour que plus jamais la mort dans les commissariats ou à l’occasion d’interventions qui peuvent être maîtrisées ne puisse être acceptée comme relevant de la normalité. »
Cheikh Gora DIOP (Le Soleil)
Il a d’abord rappelé les principes fondamentaux qui régissent les missions des forces de l’ordre. « Concernant les pertes en vies humaines, nous avons déploré consécutivement l’intervention de la police à Rosso et Cambérène. Rappelons que, sur le plan des principes, les forces de l’ordre sont censées rassurer les populations et les protéger. Les interventions ne doivent pas causer la mort. Que des populations, lors des interventions de la police, perdent la vie ne pourrait jamais être considéré comme une banalité. », a-t-il relevé.
Bassirou Diomaye Faye a insisté sur la nécessité de faire toute la lumière sur ces événements. « Sous ce rapport, les enquêtes sont en train d’être faites en toute impartialité pour situer les responsabilités, quel qu’en soit le niveau, et appliquer, avec toute la vigueur et la froideur qui sied, les sanctions qui s’imposent. »
« On ne saurait se servir des citoyens comme bouclier »
Le président de la République a également fait part de son émotion après avoir visionné les vidéos liées à ces interventions. « Les images que j’ai pu moi-même voir font apparaître des scènes qui sont insoutenables et inacceptables dans le cadre d’interventions policières. ». Il a exprimé son indignation face à la brutalité de certaines séquences, soulignant qu’aucune opération de sécurité ne peut justifier de telles pratiques.
Poursuivant son propos, il a mis en garde contre l’usage illégal de citoyens arrêtés comme moyen de défense. « On ne saurait se servir des citoyens qui ont fait l’objet d’une arrestation, dans le cadre d’échauffourées contre la police, comme d’un quelconque bouclier humain. Cela ne relève pas des règles d’engagement des forces de défense et de sécurité. » a-t-il martelé.
Enfin, le chef de l’Etat a lancé des instructions claires aux autorités compétentes : « J’engage le ministre de l’Intérieur et le directeur de la police, pour m’en tenir au cas présent, à mener avec diligence les enquêtes, à situer les responsabilités et à soumettre un rapport circonstancié. Et si des sanctions s’imposent, d’y aller avec toute la fermeté, pour que ces cas puissent servir d’exemple, et pour que plus jamais la mort dans les commissariats ou à l’occasion d’interventions qui peuvent être maîtrisées ne puisse être acceptée comme relevant de la normalité. »
Cheikh Gora DIOP (Le Soleil)