
Chargé de protocole à la Commission électorale nationale autonome (Cena) et chef d’entreprise, Papa Oumar Sambe, 45 ans, a été déféré hier au parquet pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux en écritures privées de banque, escroquerie, manipulation frauduleuse de données d’identification de compte bancaire et blanchiment de capitaux.
Comme l’a révélé Libération, Papa Oumar Sambe a été interpellé par la Division des investigations criminelles (Dic) dans le cadre de l’affaire dite du virement frauduleux. L’enquête porte sur un transfert suspecté d’être illégal, envoyé par courrier électronique à Orabank, contenant un ordre de virement de plusieurs millions de francs CFA vers quatre comptes bancaires distincts. Le journal Libération rapporte que la correspondance était censée émaner de la société Forvis Mazars Sénégal, une entité ayant effectivement des comptes chez Orabank. Le courrier électronique semblait normal, car il était suivi d’un mail de validation. C’est donc en toute confiance qu’Orabank a exécuté les opérations.
Mais peu de temps après, le service contentieux de la banque a reçu un signal d’alarme : Forvis Mazars Sénégal n’était pas à l’origine de cette demande de virement. Alertée, la banque a immédiatement saisi la Dic. L’enquête a révélé que les fonds avaient déjà été transférés vers des comptes appartenant à des tiers. Parmi les bénéficiaires figurent Ibrahima Seck, Usman Danmudi Auwal, la société Jour-J Events, ainsi que Pos Trading, dont Papa Oumar Sambe est le directeur général depuis 2010.
Selon Libération, le 28 avril 2025, Orabank a officiellement saisi les autres établissements bancaires concernés pour tenter de récupérer les fonds. Si la majorité des banques ont répondu que les montants avaient déjà été retirés, la Banque Atlantique a, quant à elle, indiqué que Pos Trading n’avait pu retirer qu’une partie des fonds litigieux. Informée que Papa Oumar Sambe se trouvait précisément à la Banque Atlantique de l’Avenue de la République pour procéder à un deuxième retrait, la Dic s’est rendue sur place et l’a interpellé. Entendu par les enquêteurs, Papa Oumar Sambe a déclaré qu’il exerce en tant que chargé de protocole à la Cena et qu’il dirige la société Pos Trading, créée en 2010.
Il a affirmé que le virement frauduleux avait été envoyé sur le compte de son entreprise par une vieille connaissance, du nom de Sam, résidant en Malaisie, et qu’il ignorait tout de l’origine frauduleuse de la transaction. Interrogé sur les contrats ou factures le liant à ses supposés fournisseurs vietnamiens, Papa Oumar Sambe a reconnu ne pas en disposer, mais s’est dit prêt à fournir des captures d’écran de conversations Telegram. Toujours selon les sources de Libération, les enquêteurs ont retracé les virements envoyés à divers comptes ouverts au nom de personnes physiques et morales, dont Jour-J Events et Pos Trading. Les mouvements ont été effectués par Ibrahima Seck et Usman Danmudi Auwal.
Mis devant ses propres contradictions, Papa Oumar Sambe est finalement revenu sur ses premières déclarations. Il a reconnu que lorsqu’il a informé le nommé Sam que son compte avait été bloqué, ce dernier lui a conseillé de se rendre au service juridique de la banque, mais au préalable, de supprimer toutes leurs conversations WhatsApp et de faire des prières pour que tout se passe bien. Lorsqu’on lui a demandé des explications sur l’utilisation de l’argent encaissé, il a affirmé en avoir transféré la moitié au nommé Sam, en plusieurs tranches, et avoir utilisé l’autre moitié à des fins personnelles. Selon Libération, les recherches de la Dic se poursuivent pour retrouver d’autres bénéficiaires de ces virements frauduleux. Plusieurs hommes d’affaires, mentionnés dans le dossier, sont actuellement activement recherchés.
sanslimites
Comme l’a révélé Libération, Papa Oumar Sambe a été interpellé par la Division des investigations criminelles (Dic) dans le cadre de l’affaire dite du virement frauduleux. L’enquête porte sur un transfert suspecté d’être illégal, envoyé par courrier électronique à Orabank, contenant un ordre de virement de plusieurs millions de francs CFA vers quatre comptes bancaires distincts. Le journal Libération rapporte que la correspondance était censée émaner de la société Forvis Mazars Sénégal, une entité ayant effectivement des comptes chez Orabank. Le courrier électronique semblait normal, car il était suivi d’un mail de validation. C’est donc en toute confiance qu’Orabank a exécuté les opérations.
Mais peu de temps après, le service contentieux de la banque a reçu un signal d’alarme : Forvis Mazars Sénégal n’était pas à l’origine de cette demande de virement. Alertée, la banque a immédiatement saisi la Dic. L’enquête a révélé que les fonds avaient déjà été transférés vers des comptes appartenant à des tiers. Parmi les bénéficiaires figurent Ibrahima Seck, Usman Danmudi Auwal, la société Jour-J Events, ainsi que Pos Trading, dont Papa Oumar Sambe est le directeur général depuis 2010.
Selon Libération, le 28 avril 2025, Orabank a officiellement saisi les autres établissements bancaires concernés pour tenter de récupérer les fonds. Si la majorité des banques ont répondu que les montants avaient déjà été retirés, la Banque Atlantique a, quant à elle, indiqué que Pos Trading n’avait pu retirer qu’une partie des fonds litigieux. Informée que Papa Oumar Sambe se trouvait précisément à la Banque Atlantique de l’Avenue de la République pour procéder à un deuxième retrait, la Dic s’est rendue sur place et l’a interpellé. Entendu par les enquêteurs, Papa Oumar Sambe a déclaré qu’il exerce en tant que chargé de protocole à la Cena et qu’il dirige la société Pos Trading, créée en 2010.
Il a affirmé que le virement frauduleux avait été envoyé sur le compte de son entreprise par une vieille connaissance, du nom de Sam, résidant en Malaisie, et qu’il ignorait tout de l’origine frauduleuse de la transaction. Interrogé sur les contrats ou factures le liant à ses supposés fournisseurs vietnamiens, Papa Oumar Sambe a reconnu ne pas en disposer, mais s’est dit prêt à fournir des captures d’écran de conversations Telegram. Toujours selon les sources de Libération, les enquêteurs ont retracé les virements envoyés à divers comptes ouverts au nom de personnes physiques et morales, dont Jour-J Events et Pos Trading. Les mouvements ont été effectués par Ibrahima Seck et Usman Danmudi Auwal.
Mis devant ses propres contradictions, Papa Oumar Sambe est finalement revenu sur ses premières déclarations. Il a reconnu que lorsqu’il a informé le nommé Sam que son compte avait été bloqué, ce dernier lui a conseillé de se rendre au service juridique de la banque, mais au préalable, de supprimer toutes leurs conversations WhatsApp et de faire des prières pour que tout se passe bien. Lorsqu’on lui a demandé des explications sur l’utilisation de l’argent encaissé, il a affirmé en avoir transféré la moitié au nommé Sam, en plusieurs tranches, et avoir utilisé l’autre moitié à des fins personnelles. Selon Libération, les recherches de la Dic se poursuivent pour retrouver d’autres bénéficiaires de ces virements frauduleux. Plusieurs hommes d’affaires, mentionnés dans le dossier, sont actuellement activement recherchés.
sanslimites