
Le contrat, signé le 23 février 2024 avec l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER), porte sur un montant de 91,97 milliards FCFA et concerne les régions de Kaffrine, Kédougou, Louga, Saint-Louis et Tambacounda. Dans ce cadre, la SONAC a émis trois garanties le 20 mars 2024 : une garantie d’avance de démarrage, une garantie pour les dépenses engagées, et une garantie de bonne exécution. Ces engagements totalisent 37 milliards FCFA, un montant souvent confondu à tort avec la prime d’assurance, qui s’élève en réalité à 947 millions FCFA.
Le ministère précise que ces garanties sont conformes au Code des assurances de la CIMA, notamment en ce qui concerne le délai de paiement des primes, fixé à 180 jours dans le cas de contrats impliquant l’État. La prime a été effectivement réglée le 20 juin 2024, soit dans les délais réglementaires. « Les garanties ne sont ni fictives ni irrégulières », assure le ministère, réfutant les accusations relayées par AEE Power Sénégal et le député Thierno Alassane Sall.
L’attribution du marché, initialement basée sur une offre spontanée, avait suscité un recours auprès de l’ARCOP par AEE Power Sénégal, évincée au profit d’AEE Power EPC. Le marché avait été suspendu en octobre 2024 avant d’être partiellement rétabli par la Cour suprême en février 2025. La Banque Santander et l’Agence espagnole de crédit à l’exportation avaient aussi exprimé des doutes sur l’usage de l’avance de démarrage, notamment les 7,7 milliards FCFA versés à la SONAC avant le lancement effectif des travaux.
En août 2024, une renégociation du contrat a permis d’élargir le projet à 1 740 villages, avec un taux de contenu local de 50 % et un volet formation à destination des jeunes. Le ministère appelle à une lecture objective du dossier et réitère son engagement en faveur de la transparence et du respect des règles de la commande publique.
Le Soleil
Le ministère précise que ces garanties sont conformes au Code des assurances de la CIMA, notamment en ce qui concerne le délai de paiement des primes, fixé à 180 jours dans le cas de contrats impliquant l’État. La prime a été effectivement réglée le 20 juin 2024, soit dans les délais réglementaires. « Les garanties ne sont ni fictives ni irrégulières », assure le ministère, réfutant les accusations relayées par AEE Power Sénégal et le député Thierno Alassane Sall.
L’attribution du marché, initialement basée sur une offre spontanée, avait suscité un recours auprès de l’ARCOP par AEE Power Sénégal, évincée au profit d’AEE Power EPC. Le marché avait été suspendu en octobre 2024 avant d’être partiellement rétabli par la Cour suprême en février 2025. La Banque Santander et l’Agence espagnole de crédit à l’exportation avaient aussi exprimé des doutes sur l’usage de l’avance de démarrage, notamment les 7,7 milliards FCFA versés à la SONAC avant le lancement effectif des travaux.
En août 2024, une renégociation du contrat a permis d’élargir le projet à 1 740 villages, avec un taux de contenu local de 50 % et un volet formation à destination des jeunes. Le ministère appelle à une lecture objective du dossier et réitère son engagement en faveur de la transparence et du respect des règles de la commande publique.
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