C’est le bimensuel Qiushi, édité par le Parti communiste chinois qui a fait état hier d’une réunion du Politburo tenue dès le 7 janvier, au début de l’épidémie quand Pékin affirmait encore que le virus était sous contrôle. Le Politburo c’est la réunion au sommet des membres les plus importants de l’appareil politique chinois mené par Xi Jinping.
Cette information vise à montrer que le président est bel et bien à la tête de la lutte contre le coronavirus, et ce depuis les premiers instants. Mais cela indique aussi qu’il était au courant de l’ampleur de l’épidémie, bien avant sa première déclaration publique sur le sujet, survenue deux semaines plus tard. Cela pourrait remettre en question la responsabilité de la gestion de cette crise.
Les autorités centrales dans le viseur
Jusqu’ici la population chinoise était prompte à pointer du doigt les autorités locales du Hubei pour leur manque de réactivité, tout comme le Parti qui a licencié les deux chefs de la province pour y placer deux protégés du président Xi Jinping.
Mais avec ce nouveau développement, les critiques pourraient s’orienter encore plus vers les autorités centrales, déjà dans le viseur des Chinois depuis la mort du docteur lanceur d’alerte, Li Wenliang, qui avait causé un mécontentement social sans précédent dans la Chine de Xi.
Le bilan de l'épidémiede coronavirus en Chine approche maintenant 1 700 morts dans le monde dont environ 1 665 en Chine continentale, la plupart se trouvaient dans la province du Hubei, foyer de l'épidémie apparue en décembre.
Le 15 février, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé le décès d'un touriste chinois âgé de 80 ans, hospitalisé en France depuis fin janvier. Ce décès est le premier hors d'Asie et le premier en Europe.
rfi
Cette information vise à montrer que le président est bel et bien à la tête de la lutte contre le coronavirus, et ce depuis les premiers instants. Mais cela indique aussi qu’il était au courant de l’ampleur de l’épidémie, bien avant sa première déclaration publique sur le sujet, survenue deux semaines plus tard. Cela pourrait remettre en question la responsabilité de la gestion de cette crise.
Les autorités centrales dans le viseur
Jusqu’ici la population chinoise était prompte à pointer du doigt les autorités locales du Hubei pour leur manque de réactivité, tout comme le Parti qui a licencié les deux chefs de la province pour y placer deux protégés du président Xi Jinping.
Mais avec ce nouveau développement, les critiques pourraient s’orienter encore plus vers les autorités centrales, déjà dans le viseur des Chinois depuis la mort du docteur lanceur d’alerte, Li Wenliang, qui avait causé un mécontentement social sans précédent dans la Chine de Xi.
Le bilan de l'épidémiede coronavirus en Chine approche maintenant 1 700 morts dans le monde dont environ 1 665 en Chine continentale, la plupart se trouvaient dans la province du Hubei, foyer de l'épidémie apparue en décembre.
Le 15 février, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé le décès d'un touriste chinois âgé de 80 ans, hospitalisé en France depuis fin janvier. Ce décès est le premier hors d'Asie et le premier en Europe.
rfi