Henri Joël-Ndri Kouadio est l’un des trois responsables de la jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), chargé plus particulièrement des étudiants. L’un des deux autres est également détenu, dans une affaire distincte.
Arrêté mercredi, M. Kouadio a été déféré vendredi « devant le procureur de la République qui a requis l’ouverture d’une information judiciaire. Le juge d’instruction l’a ensuite inculpé et placé sous mandat dépôt », a déclaré Me Emile Suy Bi Gohoré.
Il précise que son client est détenu au Pôle pénitentiaire d’Abidjan (PPA).
Henri Joël-Ndri Kouadio est inculpé pour « troubles à l’ordre public et provocation à la commission de l’infraction de troubles à l’ordre public », a indiqué son avocat.
Selon des propositions de M. Kouadio rapportées par Me Gohoré, l’inculpation « serait liée à un appel lancé aux militants » du PDCI, pour leur « demande de rester mobilisés et à l’écoute des mots d’ordre », avant une réunion organisée par le parti le 3 mai.
« Nous allons présenter une demande de mise en liberté », a dit Me Gohoré.
Un autre responsable de jeunesse du PDCI, chargé des milieux ruraux, a lui été inculpé début juin pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », en lien avec un mouvement de désobéissance civile lors de l’élection présidentielle de 2020.
Innocent Yao avait été placé sous mandat de dépôt, il est « toujours en détention », a affirmé Me Gohoré.
Selon lui, « les deux affaires sont différentes mais il s’agit de deux présidents de la jeunesse d’un même parti d’opposition lors d’une année électorale, ça amène à se poser des questions. Sont-elles des arrestations à caractère politique ? », se demande-t-il.
Le PDCI a organisé plusieurs rassemblements et une marche ces derniers mois, principalement pour contester l’exclusion de son candidat de la course à la présidentielle du 25 octobre, pour des questions de nationalité.
Tidjane Thiam, comme l’ancien président et opposant Laurent Gbagbo, ainsi que deux autres figures de l’opposition, ne peuvent ni se présenter au scrutateur, ni à l’électeur, à la suite des décisions de justice.
Face aux partis qui dénoncent une manœuvre politique, le gouvernement ni toute intervention dans les décisions judiciaires.
AFP
Arrêté mercredi, M. Kouadio a été déféré vendredi « devant le procureur de la République qui a requis l’ouverture d’une information judiciaire. Le juge d’instruction l’a ensuite inculpé et placé sous mandat dépôt », a déclaré Me Emile Suy Bi Gohoré.
Il précise que son client est détenu au Pôle pénitentiaire d’Abidjan (PPA).
Henri Joël-Ndri Kouadio est inculpé pour « troubles à l’ordre public et provocation à la commission de l’infraction de troubles à l’ordre public », a indiqué son avocat.
Selon des propositions de M. Kouadio rapportées par Me Gohoré, l’inculpation « serait liée à un appel lancé aux militants » du PDCI, pour leur « demande de rester mobilisés et à l’écoute des mots d’ordre », avant une réunion organisée par le parti le 3 mai.
« Nous allons présenter une demande de mise en liberté », a dit Me Gohoré.
Un autre responsable de jeunesse du PDCI, chargé des milieux ruraux, a lui été inculpé début juin pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », en lien avec un mouvement de désobéissance civile lors de l’élection présidentielle de 2020.
Innocent Yao avait été placé sous mandat de dépôt, il est « toujours en détention », a affirmé Me Gohoré.
Selon lui, « les deux affaires sont différentes mais il s’agit de deux présidents de la jeunesse d’un même parti d’opposition lors d’une année électorale, ça amène à se poser des questions. Sont-elles des arrestations à caractère politique ? », se demande-t-il.
Le PDCI a organisé plusieurs rassemblements et une marche ces derniers mois, principalement pour contester l’exclusion de son candidat de la course à la présidentielle du 25 octobre, pour des questions de nationalité.
Tidjane Thiam, comme l’ancien président et opposant Laurent Gbagbo, ainsi que deux autres figures de l’opposition, ne peuvent ni se présenter au scrutateur, ni à l’électeur, à la suite des décisions de justice.
Face aux partis qui dénoncent une manœuvre politique, le gouvernement ni toute intervention dans les décisions judiciaires.
AFP