« Astra Zeneca va livrer 9 millions de doses supplémentaires au 1er trimestre. 40 millions au total. La livraison débutera avec une semaine d’avance sur le calendrier prévu », a annoncé ce dimanche la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sur Twitter.
« Les entreprises doivent honorer leurs obligations et les livraisons dues », avait prévenu Ursula von der Leyen il y a quelques jours alors que le laboratoire annonçait des retards. AstraZeneca comptait également livrer seulement un quart des doses initialement prévues. Le laboratoire s'est justifié en expliquant qu'il avait des problèmes de production sur le site belge de Seneffe. Une excuse que l’exécutif européen n’a pas jugé recevable, rapporte notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota.
Certaines parties du contrat signé entre le laboratoire et la Commission ont donc été rendues public. « Un contrat clair comme de l’eau de roche », a commenté la présidente de la commission qui a par ailleurs assuré que l'objectif de l'UE de vacciner 70% des adultes d'ici la fin de l'été était toujours d'actualité.
Dans un entretien à certains médias, le PDG d'AstraZeneca, le Français Pascal Soriot, avait cependant assuré devoir réserver aux Britanniques la production des usines au Royaume-Uni. Un argument fermement contesté par Bruxelles : le recours aux usines britanniques pour approvisionner l'UE « n'est pas une option, c'est une obligation contractuelle », avait insisté un responsable européen.
Berlin a menacé dimanche d'action en justice les laboratoires ne « respectant pas leurs obligations » de livraison de vaccins à l'UE. « Aller en justice ne vous apporte pas nécessairement les doses », avait cependant affirmé une source européenne. « On mise donc sur le dialogue et la négociation… » Le dialogue, ferme, semble donc avoir porté ses fruits.
« Les entreprises doivent honorer leurs obligations et les livraisons dues », avait prévenu Ursula von der Leyen il y a quelques jours alors que le laboratoire annonçait des retards. AstraZeneca comptait également livrer seulement un quart des doses initialement prévues. Le laboratoire s'est justifié en expliquant qu'il avait des problèmes de production sur le site belge de Seneffe. Une excuse que l’exécutif européen n’a pas jugé recevable, rapporte notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota.
Certaines parties du contrat signé entre le laboratoire et la Commission ont donc été rendues public. « Un contrat clair comme de l’eau de roche », a commenté la présidente de la commission qui a par ailleurs assuré que l'objectif de l'UE de vacciner 70% des adultes d'ici la fin de l'été était toujours d'actualité.
Dans un entretien à certains médias, le PDG d'AstraZeneca, le Français Pascal Soriot, avait cependant assuré devoir réserver aux Britanniques la production des usines au Royaume-Uni. Un argument fermement contesté par Bruxelles : le recours aux usines britanniques pour approvisionner l'UE « n'est pas une option, c'est une obligation contractuelle », avait insisté un responsable européen.
Berlin a menacé dimanche d'action en justice les laboratoires ne « respectant pas leurs obligations » de livraison de vaccins à l'UE. « Aller en justice ne vous apporte pas nécessairement les doses », avait cependant affirmé une source européenne. « On mise donc sur le dialogue et la négociation… » Le dialogue, ferme, semble donc avoir porté ses fruits.