Moustapha Gueye et Babou Wilane encourent une peine de quinze années de réclusion criminelle. C'est la peine requise par le procureur Farba Niowi Ngom devant le tribunal correctionnel de Diourbel, où les deux hommes ont comparu ce mardi 3 juin. Ils sont accusés de tentative de contrefaçon ou falsification de billets de banque ayant cours légal et de détention de matières destinées à la fabrication de billets de banque.
Les Faits et l'Arrestation
L'affaire a débuté suite à une information reçue par la police, signalant l'arrivée de Babou Wilane à Touba dans la nuit du 11 avril 2023, en provenance de Guinée Bissau, avec des paquets de "billets noirs". Il devait rencontrer Moustapha Gueye. Les éléments du commissariat spécial de police de Touba ont tendu un piège aux deux amis : un policier s'est fait passer pour un faussaire et les a arrêtés dès leur arrivée au point de rendez-vous.
Déclarations Contradictoires et Accusations Contre la Police
Durant l'enquête et devant le juge d'instruction, les déclarations des deux prévenus ont été très changeantes. Ce mardi devant le tribunal, Babou Wilane et Moustapha Gueye ont continué de nier les faits, allant même jusqu'à accuser les policiers de chantage et de corruption. Ils ont affirmé au juge Saliou Mbengue que les agents les auraient torturés et auraient tenté de leur extorquer un million de francs CFA pour les libérer.
Le Réquisitoire du Procureur
Cependant, le procureur Farba Niowi Ngom a rapidement démenti leurs allégations, retraçant en détail le déroulement de leur interpellation. Avant de requérir quinze années de réclusion criminelle, le représentant du ministère public a souligné la mauvaise foi des prévenus, en se basant sur les dispositions 3, 10 et 20 de la loi 2018-03 du 28 février 2018.
La Défense et l'Attente du Verdict
Les avocats de la défense, Maîtres Serigne Diongue et Cheikh Ngom, ont vivement protesté contre le réquisitoire du parquet. Ils ont tous deux plaidé la relaxe pure et simple à titre principal, et subsidiairement une application "extrêmement bienveillante de la loi pénale" envers leurs clients. Le juge Saliou Mbengue a renvoyé l'affaire au mardi 1er juillet pour l'énoncé du verdict.
dakaractu
Les Faits et l'Arrestation
L'affaire a débuté suite à une information reçue par la police, signalant l'arrivée de Babou Wilane à Touba dans la nuit du 11 avril 2023, en provenance de Guinée Bissau, avec des paquets de "billets noirs". Il devait rencontrer Moustapha Gueye. Les éléments du commissariat spécial de police de Touba ont tendu un piège aux deux amis : un policier s'est fait passer pour un faussaire et les a arrêtés dès leur arrivée au point de rendez-vous.
Déclarations Contradictoires et Accusations Contre la Police
Durant l'enquête et devant le juge d'instruction, les déclarations des deux prévenus ont été très changeantes. Ce mardi devant le tribunal, Babou Wilane et Moustapha Gueye ont continué de nier les faits, allant même jusqu'à accuser les policiers de chantage et de corruption. Ils ont affirmé au juge Saliou Mbengue que les agents les auraient torturés et auraient tenté de leur extorquer un million de francs CFA pour les libérer.
Le Réquisitoire du Procureur
Cependant, le procureur Farba Niowi Ngom a rapidement démenti leurs allégations, retraçant en détail le déroulement de leur interpellation. Avant de requérir quinze années de réclusion criminelle, le représentant du ministère public a souligné la mauvaise foi des prévenus, en se basant sur les dispositions 3, 10 et 20 de la loi 2018-03 du 28 février 2018.
La Défense et l'Attente du Verdict
Les avocats de la défense, Maîtres Serigne Diongue et Cheikh Ngom, ont vivement protesté contre le réquisitoire du parquet. Ils ont tous deux plaidé la relaxe pure et simple à titre principal, et subsidiairement une application "extrêmement bienveillante de la loi pénale" envers leurs clients. Le juge Saliou Mbengue a renvoyé l'affaire au mardi 1er juillet pour l'énoncé du verdict.
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