Dossiers Covid : le Ministère public dit avoir recouvré 5 milliards FCFA
Dans le cadre des enquêtes sur la gestion des 1 000 milliards de francs CFA mobilisés pour faire face à la pandémie de Covid-19, l’État a déjà récupéré plus de 5 milliards de francs CFA. C’est ce qu’a révélé le procureur de la République, Ibrahima NDOYE.
Le 17 avril dernier, le magistrat avait indiqué que 258,4 millions de francs CFA avaient été consignés. Depuis, ce montant a connu une forte progression grâce aux efforts conjoints de la Division des investigations criminelles (DIC) et à l’ouverture d’informations judiciaires par plusieurs cabinets d’instruction, rapporte le journal Libération.
D’après le même média, les juges des 1er, 2e, 3e et 5e cabinets sont saisis de plusieurs dossiers impliquant aussi bien des agents de l’administration publique que des prestataires privés. Ces derniers sont poursuivis pour des faits de détournement de deniers publics, de faux et usage de faux, ainsi que de complicité.
Bien que la plupart des mis en cause aient évité la détention provisoire en bénéficiant des dispositions de l’article 140 du Code de procédure pénale – lequel permet une consignation judiciaire –, trois personnes ont néanmoins été placées sous mandat de dépôt : Ndèye Maguette LOUM, Bamba AMAR et Moustapha DIOP.
Sur le plan financier, les résultats sont significatifs. Le Premier cabinet a permis le recouvrement de 2,7 milliards de francs CFA, tandis que le 2e cabinet a récupéré plus de 1,2 milliard, en plus d’un terrain d’une valeur estimée à 26 millions de francs CFA, selon Libération.
L’ensemble des sommes saisies sont versées dans les comptes de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (ONRAC), qui sont domiciliés à la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
WALF
Le 17 avril dernier, le magistrat avait indiqué que 258,4 millions de francs CFA avaient été consignés. Depuis, ce montant a connu une forte progression grâce aux efforts conjoints de la Division des investigations criminelles (DIC) et à l’ouverture d’informations judiciaires par plusieurs cabinets d’instruction, rapporte le journal Libération.
D’après le même média, les juges des 1er, 2e, 3e et 5e cabinets sont saisis de plusieurs dossiers impliquant aussi bien des agents de l’administration publique que des prestataires privés. Ces derniers sont poursuivis pour des faits de détournement de deniers publics, de faux et usage de faux, ainsi que de complicité.
Bien que la plupart des mis en cause aient évité la détention provisoire en bénéficiant des dispositions de l’article 140 du Code de procédure pénale – lequel permet une consignation judiciaire –, trois personnes ont néanmoins été placées sous mandat de dépôt : Ndèye Maguette LOUM, Bamba AMAR et Moustapha DIOP.
Sur le plan financier, les résultats sont significatifs. Le Premier cabinet a permis le recouvrement de 2,7 milliards de francs CFA, tandis que le 2e cabinet a récupéré plus de 1,2 milliard, en plus d’un terrain d’une valeur estimée à 26 millions de francs CFA, selon Libération.
L’ensemble des sommes saisies sont versées dans les comptes de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (ONRAC), qui sont domiciliés à la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
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