Aujourd’hui, on s’attaque à un sujet qui touche des millions de jeunes sur le continent : la recherche d’emploi.
“Il n’y a pas de boulot dans ce pays !” – Combien de fois avons-nous entendu cette phrase ? Pourtant, les entreprises publient des annonces, organisent des campagnes de recrutement, tiennent des salons professionnels… Alors, où est le blocage ?
Est-ce un problème de procédure ? De compétence ? De réseau ? Ou simplement de communication ?
Le parcours classique du chercheur d’emploi est bien connu, le processus classique impose aux candidats de scruter les offres disponibles, de soumettre des candidatures spontanées ou de répondre à des appels à candidatures. Une démarche qui semble logique sur le plan théorique et procédural.
Mais à l’arrivée, le résultat est souvent le même : pas de réponse, pas de retour, pas de job.
Sur le terrain, le constat est frappant : « Il n’y a pas de boulot dans ce pays, voire même sur tout le continent », affirment de nombreux chercheurs d’emploi. Pourtant, paradoxalement, les entreprises recrutent bel et bien – et régulièrement. Alors, une question se pose : le recrutement est-il devenu un circuit fermé ? Serait-ce désormais une affaire de réseautage, d’entre-soi, plutôt qu’un processus ouvert et équitable ?
Sous cet angle, on peut légitimement se demander s’il est encore pertinent pour les entreprises de publier des offres si les profils retenus sont déjà prédéterminés. Quel intérêt alors pour les demandeurs d’emploi de postuler ? Quel est le vrai jeu derrière les annonces ?
Cela dit, cette réflexion n’est qu’une parenthèse dans une problématique bien plus vaste. Ce qui nous interpelle réellement, c’est la suite du processus, après le dépôt de la candidature. Trop souvent, une fois le CV envoyé, le silence devient la seule réponse. Pourtant, tout candidat espère, à minima, un retour – un simple feedback. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas.
“J’ai envoyé plus de 100 CV entre 2024 et cette année. Pas une seule réponse, même pas un refus poli.” Dit un jeune en quête d’emploi.
“On dit qu’il faut réseauter… Mais comment faire quand tu n’as pas de ‘bras’ ?”
1. Pourquoi les entreprises ne répondent-elles presque jamais aux candidatures non retenues ?
2. Est-ce que les candidatures sont réellement étudiées ou les profils sont-ils déjà choisis d’avance ?
3. Le réseautage est-il devenu la seule voie pour se faire recruter ?
4. Pourquoi ne pas instaurer une culture du feedback ?
5. Que peuvent faire les jeunes pour améliorer leur visibilité et leur approche ?
Ne serait-il pas temps de revoir cela ? Ne serait-il pas légitime, humain même, d’informer les candidats du sort de leur dossier, qu’il soit retenu ou non ? De leur expliquer, ne serait-ce qu’en quelques mots, ce qui a fonctionné ou pas dans leur démarche ? Après tout, comment espérer que les jeunes s’améliorent s’ils n’ont aucun retour sur leurs candidatures ? Comment peuvent-ils progresser sans point de repère ?
Certes, les entreprises manquent souvent de temps. Mais il est peut-être temps d’enfreindre un peu le protocole, de sortir des sentiers battus et d’instaurer une nouvelle culture du recrutement, plus respectueuse et inclusive :
• Répondre aux candidats, même par un mail automatique personnalisé
• Organiser des sessions de feedback groupées ou individuelles
• Créer des bases de données de candidatures utilisables sur le long terme
• Encourager les jeunes à diversifier leurs approches : projets, stages, volontariats, etc.
• Former à la culture du réseau et aux techniques modernes de candidature
Des gestes simples qui peuvent faire une grande différence dans la vie de quelqu’un. Une révolution silencieuse mais puissante dans le monde professionnel.
La recherche d’emploi ne devrait pas être une guerre de nerfs, ni un saut dans l’inconnu. Il est temps que le recrutement devienne plus humain.
Et à vous, jeunes chercheurs : ne perdez pas espoir, travaillez vos profils, apprenez à créer des opportunités là où il n’y en a pas, faites vous désirer et susciter chez le recruteur l’envie de prendre au moins contact avec vous même si le besoin n’y est pas…
BOCOUM Alassane, Spécialiste en Marketing-Communication / Conseiller en Emploi
“Il n’y a pas de boulot dans ce pays !” – Combien de fois avons-nous entendu cette phrase ? Pourtant, les entreprises publient des annonces, organisent des campagnes de recrutement, tiennent des salons professionnels… Alors, où est le blocage ?
Est-ce un problème de procédure ? De compétence ? De réseau ? Ou simplement de communication ?
Le parcours classique du chercheur d’emploi est bien connu, le processus classique impose aux candidats de scruter les offres disponibles, de soumettre des candidatures spontanées ou de répondre à des appels à candidatures. Une démarche qui semble logique sur le plan théorique et procédural.
Mais à l’arrivée, le résultat est souvent le même : pas de réponse, pas de retour, pas de job.
Sur le terrain, le constat est frappant : « Il n’y a pas de boulot dans ce pays, voire même sur tout le continent », affirment de nombreux chercheurs d’emploi. Pourtant, paradoxalement, les entreprises recrutent bel et bien – et régulièrement. Alors, une question se pose : le recrutement est-il devenu un circuit fermé ? Serait-ce désormais une affaire de réseautage, d’entre-soi, plutôt qu’un processus ouvert et équitable ?
Sous cet angle, on peut légitimement se demander s’il est encore pertinent pour les entreprises de publier des offres si les profils retenus sont déjà prédéterminés. Quel intérêt alors pour les demandeurs d’emploi de postuler ? Quel est le vrai jeu derrière les annonces ?
Cela dit, cette réflexion n’est qu’une parenthèse dans une problématique bien plus vaste. Ce qui nous interpelle réellement, c’est la suite du processus, après le dépôt de la candidature. Trop souvent, une fois le CV envoyé, le silence devient la seule réponse. Pourtant, tout candidat espère, à minima, un retour – un simple feedback. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas.
“J’ai envoyé plus de 100 CV entre 2024 et cette année. Pas une seule réponse, même pas un refus poli.” Dit un jeune en quête d’emploi.
“On dit qu’il faut réseauter… Mais comment faire quand tu n’as pas de ‘bras’ ?”
1. Pourquoi les entreprises ne répondent-elles presque jamais aux candidatures non retenues ?
2. Est-ce que les candidatures sont réellement étudiées ou les profils sont-ils déjà choisis d’avance ?
3. Le réseautage est-il devenu la seule voie pour se faire recruter ?
4. Pourquoi ne pas instaurer une culture du feedback ?
5. Que peuvent faire les jeunes pour améliorer leur visibilité et leur approche ?
Ne serait-il pas temps de revoir cela ? Ne serait-il pas légitime, humain même, d’informer les candidats du sort de leur dossier, qu’il soit retenu ou non ? De leur expliquer, ne serait-ce qu’en quelques mots, ce qui a fonctionné ou pas dans leur démarche ? Après tout, comment espérer que les jeunes s’améliorent s’ils n’ont aucun retour sur leurs candidatures ? Comment peuvent-ils progresser sans point de repère ?
Certes, les entreprises manquent souvent de temps. Mais il est peut-être temps d’enfreindre un peu le protocole, de sortir des sentiers battus et d’instaurer une nouvelle culture du recrutement, plus respectueuse et inclusive :
• Répondre aux candidats, même par un mail automatique personnalisé
• Organiser des sessions de feedback groupées ou individuelles
• Créer des bases de données de candidatures utilisables sur le long terme
• Encourager les jeunes à diversifier leurs approches : projets, stages, volontariats, etc.
• Former à la culture du réseau et aux techniques modernes de candidature
Des gestes simples qui peuvent faire une grande différence dans la vie de quelqu’un. Une révolution silencieuse mais puissante dans le monde professionnel.
La recherche d’emploi ne devrait pas être une guerre de nerfs, ni un saut dans l’inconnu. Il est temps que le recrutement devienne plus humain.
Et à vous, jeunes chercheurs : ne perdez pas espoir, travaillez vos profils, apprenez à créer des opportunités là où il n’y en a pas, faites vous désirer et susciter chez le recruteur l’envie de prendre au moins contact avec vous même si le besoin n’y est pas…
BOCOUM Alassane, Spécialiste en Marketing-Communication / Conseiller en Emploi