
En visite de travail et d’amitié à Conakry depuis le samedi 31 mai 2025, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé son intention d’ouvrir une école sénégalaise dans la capitale guinéenne, répondant à une « forte doléance » de la communauté sénégalaise en Guinée. « C’est pertinent d’ouvrir une école sénégalaise à Conakry. Nous donnerons des instructions au ministre de l’Éducation nationale dans ce sens », a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec ses compatriotes, selon des propos relayés par l'APS.
Sonko a toutefois nuancé certaines attentes, expliquant que des demandes comme la confection de cartes d’identité ou le financement par l’État d’une coopérative d’habitat privée étaient difficilement réalisables. « L’État du Sénégal ne peut pas construire une école dans chaque pays où vivent des Sénégalais. Même l’école sénégalaise de Banjul, en Gambie, rencontre des difficultés. Mais pour Conakry, je juge cela pertinent », a-t-il précisé.
Les Sénégalais de Guinée ont également exprimé d’autres préoccupations : accès aux cartes d’identité, financements, logements sociaux, facilitation du rapatriement des dépouilles, formation des femmes à la transformation des produits locaux et licences de pêche. Sonko a rassuré son auditoire, notant que ces questions avaient déjà été abordées lors de la récente session de la commission mixte entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays. « Toutes vos préoccupations sont consignées dans un rapport. J’aurai une séance de travail avec mon homologue pour explorer des solutions », a-t-il affirmé avant de quitter la rencontre sous la pluie.
seneweb
Sonko a toutefois nuancé certaines attentes, expliquant que des demandes comme la confection de cartes d’identité ou le financement par l’État d’une coopérative d’habitat privée étaient difficilement réalisables. « L’État du Sénégal ne peut pas construire une école dans chaque pays où vivent des Sénégalais. Même l’école sénégalaise de Banjul, en Gambie, rencontre des difficultés. Mais pour Conakry, je juge cela pertinent », a-t-il précisé.
Les Sénégalais de Guinée ont également exprimé d’autres préoccupations : accès aux cartes d’identité, financements, logements sociaux, facilitation du rapatriement des dépouilles, formation des femmes à la transformation des produits locaux et licences de pêche. Sonko a rassuré son auditoire, notant que ces questions avaient déjà été abordées lors de la récente session de la commission mixte entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays. « Toutes vos préoccupations sont consignées dans un rapport. J’aurai une séance de travail avec mon homologue pour explorer des solutions », a-t-il affirmé avant de quitter la rencontre sous la pluie.
seneweb