
En tout, ce sont 7 000 convocations qui ont été envoyées par les autorités militaires à des membres de la communauté ultra-orthodoxe en Israël l’année dernière. Et moins de 700 nouvelles recrues ont terminé les procédures d'enrôlement.
Une hausse très nette, mais pas suffisante aux yeux de l’armée israélienne. En raison de la situation actuelle, cette dernière réclame 12 000 recrues de plus annuellement pour faire baisser la pression sur les réservistes dont certains servent quasiment sans interruption depuis le 7 octobre 2023.
Cette année, l’armée israélienne s'apprête à admettre 4 800 soldats ultra-orthodoxes, et 20 % de plus en 2026, pour un total de 5 700 conscrits. Pour faciliter ce recrutement, il a fallu adapter les procédures. Et pour la première fois dans l'histoire de l'armée, les tests psychotechniques ont été modifiés pour correspondre à la population ultra-orthodoxe.
Mais en Israël, politique, religion et armée ne font pas bon ménage. Les deux partis ultra-orthodoxes de la Knesset misent sur l’adoption d’une loi qui prolongera l’exemption de service militaire accordée jusqu’à présent à cette communauté.
rfi
Une hausse très nette, mais pas suffisante aux yeux de l’armée israélienne. En raison de la situation actuelle, cette dernière réclame 12 000 recrues de plus annuellement pour faire baisser la pression sur les réservistes dont certains servent quasiment sans interruption depuis le 7 octobre 2023.
Cette année, l’armée israélienne s'apprête à admettre 4 800 soldats ultra-orthodoxes, et 20 % de plus en 2026, pour un total de 5 700 conscrits. Pour faciliter ce recrutement, il a fallu adapter les procédures. Et pour la première fois dans l'histoire de l'armée, les tests psychotechniques ont été modifiés pour correspondre à la population ultra-orthodoxe.
Mais en Israël, politique, religion et armée ne font pas bon ménage. Les deux partis ultra-orthodoxes de la Knesset misent sur l’adoption d’une loi qui prolongera l’exemption de service militaire accordée jusqu’à présent à cette communauté.
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