J’oubliais de te présenter, mon cher Moustapha Dieng de Sud-Fm, mes condoléances pour notre patrimoine commun Babacar Touré.
Si seulement tu pouvais savoir combien cela me peine. Il était un frère et un ami. Nous nous entretenions régulièrement au téléphone, faute de se voir. Il m’avait entretenu d’un projet d’écriture. Il était unique. Un homme apaisant. Un homme de très grande culture qui dépassait le journalisme. Avec lui, ce métier avait une autre dimension, une autre résonance, une autre âme. Cet espace n’est plus tout à fait le même. Il a été cambriolé et souillé. On l’a sorti du bois sacré. Babacar en était profondément meurtri.
Notre pays a muté. Il a mal muté. L’esprit n’est plus la quête. Et partout où l’esprit s’enfuit, s’installent dans le confort la médiocrité, l’indignité, l’inculture. Babacar était éclectique. Il était lumineux. Il était généreux. Il aimait rire. Il était bon.
Le Sénégal se réveille chaque jour avec des étoiles qui s’éteignent. Que se passe-t-il donc ? Pourquoi la mort se presse t-elle tant, en nous prenant les meilleurs de nos enfants ?
Ce pays doit s’arrêter une minute et tous, genoux à terre, prier ensemble car c’est ensemble que ce pays se désintègre moralement. Qu’il fond. Une minorité tente de tenir le ciel afin qu’il ne s’affaisse. Cela ne pourra pas durer.
Ce pays a besoin d’autorité, de discipline, de respect mutuel.
Le Sénégal comme pays fait près de 16 millions d’habitants. Des villes, de simples villes, en font plus et on y vit dans le respect des uns et des autres. Pourquoi pas chez nous ?
Nous aimons ce pays. Nous prions pour lui. Nous sommes inquiets pour lui comme nous le serions pour notre enfant insoumis. Nous le voulons à l’image de ses fils comme Babacar Touré qui l’a honoré et fait respecter ici et de par le monde.
Mes condoléances à toute la presse sénégalaise. Que les jeunes aillent voir et lire qui était Babacar Touré. Mes pensées émues à sa famille, ses amis nombreux et peinés.
Laissons Dieu masser nos cœurs. Laissons LE encore nous aider à tenir devant la douleur. Qu’IL garde notre pays.
Amadou Lamine Sall (ce 27 juillet 2020)
Si seulement tu pouvais savoir combien cela me peine. Il était un frère et un ami. Nous nous entretenions régulièrement au téléphone, faute de se voir. Il m’avait entretenu d’un projet d’écriture. Il était unique. Un homme apaisant. Un homme de très grande culture qui dépassait le journalisme. Avec lui, ce métier avait une autre dimension, une autre résonance, une autre âme. Cet espace n’est plus tout à fait le même. Il a été cambriolé et souillé. On l’a sorti du bois sacré. Babacar en était profondément meurtri.
Notre pays a muté. Il a mal muté. L’esprit n’est plus la quête. Et partout où l’esprit s’enfuit, s’installent dans le confort la médiocrité, l’indignité, l’inculture. Babacar était éclectique. Il était lumineux. Il était généreux. Il aimait rire. Il était bon.
Le Sénégal se réveille chaque jour avec des étoiles qui s’éteignent. Que se passe-t-il donc ? Pourquoi la mort se presse t-elle tant, en nous prenant les meilleurs de nos enfants ?
Ce pays doit s’arrêter une minute et tous, genoux à terre, prier ensemble car c’est ensemble que ce pays se désintègre moralement. Qu’il fond. Une minorité tente de tenir le ciel afin qu’il ne s’affaisse. Cela ne pourra pas durer.
Ce pays a besoin d’autorité, de discipline, de respect mutuel.
Le Sénégal comme pays fait près de 16 millions d’habitants. Des villes, de simples villes, en font plus et on y vit dans le respect des uns et des autres. Pourquoi pas chez nous ?
Nous aimons ce pays. Nous prions pour lui. Nous sommes inquiets pour lui comme nous le serions pour notre enfant insoumis. Nous le voulons à l’image de ses fils comme Babacar Touré qui l’a honoré et fait respecter ici et de par le monde.
Mes condoléances à toute la presse sénégalaise. Que les jeunes aillent voir et lire qui était Babacar Touré. Mes pensées émues à sa famille, ses amis nombreux et peinés.
Laissons Dieu masser nos cœurs. Laissons LE encore nous aider à tenir devant la douleur. Qu’IL garde notre pays.
Amadou Lamine Sall (ce 27 juillet 2020)