
Comment ne pas commencer par lui ? Pour son 100e match avec le FC Barcelone, Lamine Yamal a rappelé à tous, ce mercredi, pourquoi certains lui prédisent déjà un destin doré à l'automne prochain. Dans tous les bons coups barcelonais de la soirée, il a d'abord reveillé les siens avec un but signature, un slalom dingue de facilité et un enroulé pied gauche qui a heurté le poteau avant de rentrer (1-2, 24e). Pour le reste, il a fait vivre un calvaire absolu au pauvre Federico Dimarco pendant près d'une heure avant que l'Italien ne cède sa place, étourdi par autant de virtuosité. C'est un spécimen rare qu'il faut apprécier à sa juste valeur : cette demi-finale, où il est d'ailleurs devenu le plus jeune buteur de l'histoire à ce stade de la compétition – devant le Kylian Mbappé de l'AS Monaco – confirme un peu plus sa place sur l'échiquier mondial. À savoir : au sommet.
Des bijoux dans tous les sens
Tout a démarré très vite, mais personne n'a cherché à ralentir. Ce mardi, Montjuic a pu apprécier six buts, dont cinq bijoux. La Madjer impériale de Marcus Thuram, la volée smashée de Dumfries, le slalom de Yamal, l'action collective aboutissant au but de Torres et le caramel supersonique de Raphinha : ce fut un concours de chef-d'œuvre dont on a bien du mal à déterminer le plus beau.
Le plan d'Inzaghi
On disait l'Inter cramoisi et sans recours. Ce mardi, la troupe de Simone Inzaghi a souffert et encaissé trois buts, certes. Mais elle a eu le mérite de parfaitement cibler les lacunes défensives barcelonaises et d'insister dessus à l'envi. Bluffant d'efficacité dans un premier temps, les Intéristes ont tout fait pour transformer ce duel en match de ping-pong d'où ils auraient pu sortir complètement saoulés de coups. Mais ils ont su en donner suffisamment pour que ce premier opus, absolument excitant, donne envie de voir la suite, et vite !
Dumfries en mode Cafu
Si Lamine Yamal était sans doute le plus étincelant, il ne fut pas le plus décisif. Aligné comme piston droit, Denzel Dumfries s'est régalé des espaces laissés par les Barcelonais. Auteur d'un doublé plein d'opportunisme ainsi que d'une passe décisive, le Néerlandais a arpenté son couloir avec un allant rappelant le Cafu des grandes heures. Il n'a pas volé son titre de MVP du match.
LES FLOPS
La gestion défensive du FC Barcelone
C'est le revers de la médaille. Ce FC Barcelone est une machine à verticalité, une équipe à même d'imposer des vagues successives à ses adversaires sans qu'ils aient la capacité d'y opposer la moindre résistance. Ce curseur ultra-offensif est sans doute l'un des marqueurs de l'ère Hansi Flick, déjà connu pour cet état de fait au Bayern Munich. Mais la conséquence coule de source : pendant 90 minutes, son équipe fut sur un fil, avec une ligne défensive très haute, un alignement parfois suspect et des opportunités multiples pour l'Inter dès lors qu'elle a su casser le pressing adverse. Le Barça est sans doute en capacité d'en mettre quatre à n'importe quelle équipe d'Europe. Mais la réciproque est presque vraie à ce niveau de la compétition.
Le but refusé à Mkhitaryan
On a beau connaître la règle, on a toujours autant de mal à l'accepter. Alors que le score était de 3-3 et qu'une odeur de chaos régnait à Montjuic, Denzel Dumfries, absolument intenable, servait Henrikh Mkhitaryan au second poteau sur un centre parfait. À la finition, l'Arménien pensait offrir le but de la libération aux siens. Rapidement, il fut signalé hors-jeu. À raison après vérification du VAR, si tant est qu'une pointure de chaussure en plus puisse être un motif légitime d'annulation. L'Interiste avait deux centimètres, à peine, d'avance au niveau des pieds sur Pau Cubarsi. La règle et l'esprit de la règle…
Lautaro Martinez, la sale séquence
Il a mis ses mains sur son visage, comme s'il avait compris. Il est sans doute un peu tôt pour savoir combien de temps Lautaro Martinez, sorti blessé, manquera à l'Inter. Mais cette blessure est un épisode de plus dans une sale période pour lui après trois défaites de rang où ses prestations furent compliquées, surtout face à Rome le week-end dernier. Sans lui, ce n'est pas le même Inter. Sans lui, les rêves de doublé peuvent partir en fumée…
eurosports
Des bijoux dans tous les sens
Tout a démarré très vite, mais personne n'a cherché à ralentir. Ce mardi, Montjuic a pu apprécier six buts, dont cinq bijoux. La Madjer impériale de Marcus Thuram, la volée smashée de Dumfries, le slalom de Yamal, l'action collective aboutissant au but de Torres et le caramel supersonique de Raphinha : ce fut un concours de chef-d'œuvre dont on a bien du mal à déterminer le plus beau.
Le plan d'Inzaghi
On disait l'Inter cramoisi et sans recours. Ce mardi, la troupe de Simone Inzaghi a souffert et encaissé trois buts, certes. Mais elle a eu le mérite de parfaitement cibler les lacunes défensives barcelonaises et d'insister dessus à l'envi. Bluffant d'efficacité dans un premier temps, les Intéristes ont tout fait pour transformer ce duel en match de ping-pong d'où ils auraient pu sortir complètement saoulés de coups. Mais ils ont su en donner suffisamment pour que ce premier opus, absolument excitant, donne envie de voir la suite, et vite !
Dumfries en mode Cafu
Si Lamine Yamal était sans doute le plus étincelant, il ne fut pas le plus décisif. Aligné comme piston droit, Denzel Dumfries s'est régalé des espaces laissés par les Barcelonais. Auteur d'un doublé plein d'opportunisme ainsi que d'une passe décisive, le Néerlandais a arpenté son couloir avec un allant rappelant le Cafu des grandes heures. Il n'a pas volé son titre de MVP du match.
LES FLOPS
La gestion défensive du FC Barcelone
C'est le revers de la médaille. Ce FC Barcelone est une machine à verticalité, une équipe à même d'imposer des vagues successives à ses adversaires sans qu'ils aient la capacité d'y opposer la moindre résistance. Ce curseur ultra-offensif est sans doute l'un des marqueurs de l'ère Hansi Flick, déjà connu pour cet état de fait au Bayern Munich. Mais la conséquence coule de source : pendant 90 minutes, son équipe fut sur un fil, avec une ligne défensive très haute, un alignement parfois suspect et des opportunités multiples pour l'Inter dès lors qu'elle a su casser le pressing adverse. Le Barça est sans doute en capacité d'en mettre quatre à n'importe quelle équipe d'Europe. Mais la réciproque est presque vraie à ce niveau de la compétition.
Le but refusé à Mkhitaryan
On a beau connaître la règle, on a toujours autant de mal à l'accepter. Alors que le score était de 3-3 et qu'une odeur de chaos régnait à Montjuic, Denzel Dumfries, absolument intenable, servait Henrikh Mkhitaryan au second poteau sur un centre parfait. À la finition, l'Arménien pensait offrir le but de la libération aux siens. Rapidement, il fut signalé hors-jeu. À raison après vérification du VAR, si tant est qu'une pointure de chaussure en plus puisse être un motif légitime d'annulation. L'Interiste avait deux centimètres, à peine, d'avance au niveau des pieds sur Pau Cubarsi. La règle et l'esprit de la règle…
Lautaro Martinez, la sale séquence
Il a mis ses mains sur son visage, comme s'il avait compris. Il est sans doute un peu tôt pour savoir combien de temps Lautaro Martinez, sorti blessé, manquera à l'Inter. Mais cette blessure est un épisode de plus dans une sale période pour lui après trois défaites de rang où ses prestations furent compliquées, surtout face à Rome le week-end dernier. Sans lui, ce n'est pas le même Inter. Sans lui, les rêves de doublé peuvent partir en fumée…
eurosports