Le Mauritanien Sidi Ould Tah, en compétition avec plusieurs autres candidats dont l’ancien ministre sénégalais de l’Economie Amadou Hott, a été élu président de la Banque africaine de développement (BAD), ce jeudi, à Abidjan en Côte d’Ivoire, a-t-on appris de sources médiatiques.
Sidi Ould Tah succède ainsi au Nigérian Akinwumi Adesina, à l’issue du scrutin ayant réuni le même jour le Conseil des gouvernements de la BAD dans la capitale économique ivoirienne.
Selon des médias, l’ancien ministre de l’Économie mauritanien était déjà en tête des suffrages après le second tour de vote à la mi-journée.
Il était suivi de près par le candidat zambien, Samuel Maimbo, vice-président chargé du Budget à la Banque mondiale, au sein de laquelle il a occupé des postes stratégiques.
Deux candidats étaient déjà éliminés de la course, dont Amadou Hott, qui était jusqu’en septembre dernier, l’envoyé spécial du président de la BAD pour l’infrastructure verte en Afrique.
Il y avait aussi l’ancien gouverneur de la Banque des États d’Afrique centrale, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, ainsi que la Sud-Africaine Swazi Tshabalala, dont le pays est important contributeur au sein du capital de la BAD.
Il fallait recueillir plus de 50 % des voix au sein des membres régionaux, les pays africains et plus de 50 % des voix au sein des 27 pays non régionaux, comme les États-Unis, le Japon et l’Allemagne, pour être élu à la présidence de la BAD.
Le vote est proportionnel au poids du gouverneur de chaque pays dans le capital de la Banque. Des pays comme le Nigeria, l’Égypte, l’Algérie, le Maroc, l’Afrique du Sud ou la Côte d’Ivoire par exemple ont un poids important dans ce vote.
Le nouveau président de la BAD, actuellement à la tête de Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), est élu pour un mandat de cinq ans.
Sidi Ould Tah prendra fonction le premier septembre prochain.
aps
Sidi Ould Tah succède ainsi au Nigérian Akinwumi Adesina, à l’issue du scrutin ayant réuni le même jour le Conseil des gouvernements de la BAD dans la capitale économique ivoirienne.
Selon des médias, l’ancien ministre de l’Économie mauritanien était déjà en tête des suffrages après le second tour de vote à la mi-journée.
Il était suivi de près par le candidat zambien, Samuel Maimbo, vice-président chargé du Budget à la Banque mondiale, au sein de laquelle il a occupé des postes stratégiques.
Deux candidats étaient déjà éliminés de la course, dont Amadou Hott, qui était jusqu’en septembre dernier, l’envoyé spécial du président de la BAD pour l’infrastructure verte en Afrique.
Il y avait aussi l’ancien gouverneur de la Banque des États d’Afrique centrale, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, ainsi que la Sud-Africaine Swazi Tshabalala, dont le pays est important contributeur au sein du capital de la BAD.
Il fallait recueillir plus de 50 % des voix au sein des membres régionaux, les pays africains et plus de 50 % des voix au sein des 27 pays non régionaux, comme les États-Unis, le Japon et l’Allemagne, pour être élu à la présidence de la BAD.
Le vote est proportionnel au poids du gouverneur de chaque pays dans le capital de la Banque. Des pays comme le Nigeria, l’Égypte, l’Algérie, le Maroc, l’Afrique du Sud ou la Côte d’Ivoire par exemple ont un poids important dans ce vote.
Le nouveau président de la BAD, actuellement à la tête de Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), est élu pour un mandat de cinq ans.
Sidi Ould Tah prendra fonction le premier septembre prochain.
aps