La pression monte encore d'un cran pour Auchan. Ce dimanche, le chef de la diplomatie ukrainienne a appellé à boycotter les supermarchés de l'enseigne française.
"Visiblement, les suppressions de postes en Russie sont plus importantes que les pertes humaines en Ukraine. Si Auchan ignore les 139 enfants ukrainiens morts depuis l'invasion russe, alors ignorons Auchan et tous leurs produits. Boycott Auchan", lance ainsi Dmytro Kuleba qui appelle également au boycott des autres enseignes de l'entreprise française: Decathlon et Leroy-Merlin.
Cette injonction intervient quelques heures après les propos du PDG d'Auchan Retail International Yves Claude qui a défendu dans le JDD le maintien des activités du groupe en Russie, un choix "pas simple" car "partir serait imaginable sur le plan économique mais pas du point de vue humain".
10% des ventes mondiales, 30.000 employés
Interpellé par le président ukrainien devant le Parlement français mercredi sur son activité en Russie, où il est présent depuis une vingtaine d'années et emploie 30.000 personnes, Auchan a décidé de se maintenir dans le pays même s'il y prévoit des pertes pour 2022.
En Russie, où Auchan réalise 10% de ses ventes mondiales, "nous avons un positionnement de discounter et nous pensons contribuer en période de forte inflation à protéger le pouvoir d'achat des habitants", ajoute-t-il, précisant ne pas vouloir priver ses salariés, dont 40% sont actionnaires, de leur emploi et ses clients de leur pain quotidien.
Il rappelle qu'Auchan a suspendu ses investissements en Russie et que sa filiale (232 magasins et des activités de commerce en ligne) y fonctionne "en autarcie".
"Visiblement, les suppressions de postes en Russie sont plus importantes que les pertes humaines en Ukraine. Si Auchan ignore les 139 enfants ukrainiens morts depuis l'invasion russe, alors ignorons Auchan et tous leurs produits. Boycott Auchan", lance ainsi Dmytro Kuleba qui appelle également au boycott des autres enseignes de l'entreprise française: Decathlon et Leroy-Merlin.
Cette injonction intervient quelques heures après les propos du PDG d'Auchan Retail International Yves Claude qui a défendu dans le JDD le maintien des activités du groupe en Russie, un choix "pas simple" car "partir serait imaginable sur le plan économique mais pas du point de vue humain".
10% des ventes mondiales, 30.000 employés
Interpellé par le président ukrainien devant le Parlement français mercredi sur son activité en Russie, où il est présent depuis une vingtaine d'années et emploie 30.000 personnes, Auchan a décidé de se maintenir dans le pays même s'il y prévoit des pertes pour 2022.
En Russie, où Auchan réalise 10% de ses ventes mondiales, "nous avons un positionnement de discounter et nous pensons contribuer en période de forte inflation à protéger le pouvoir d'achat des habitants", ajoute-t-il, précisant ne pas vouloir priver ses salariés, dont 40% sont actionnaires, de leur emploi et ses clients de leur pain quotidien.
Il rappelle qu'Auchan a suspendu ses investissements en Russie et que sa filiale (232 magasins et des activités de commerce en ligne) y fonctionne "en autarcie".