La réalisatrice franco-sénégalaise Maïmouna Doucouré se retrouve malgré elle au cœur d’une vive polémique aux États-Unis. À 35 ans, la cinéaste qui a emporté le prix de la meilleure réalisation au festival de Sundance pour son premier long-métrage, "Mignonnes", fait l’objet de violentes attaques de l’extrême droite américaine depuis la sortie de son film sur Netflix le 9 septembre.
"Mignonnes", traduit dans sa version anglaise par "Cuties", raconte l’histoire d’Amy, une fillette parisienne de 11 ans, à l’aube de son adolescence. La jeune fille rêve d’intégrer un groupe de danse, formé par trois autres gamines de son quartier, dont les chorégraphies sont parfois suggestives, à l'instar de nombreuses stars de la pop actuelle.
Le film, qui dénonce l’hypersexualisation de la société à laquelle sont confrontées ces pré-adolescentes, est accusé outre-Atlantique de faire la promotion de la "pédopornographie".
"Mignonnes", traduit dans sa version anglaise par "Cuties", raconte l’histoire d’Amy, une fillette parisienne de 11 ans, à l’aube de son adolescence. La jeune fille rêve d’intégrer un groupe de danse, formé par trois autres gamines de son quartier, dont les chorégraphies sont parfois suggestives, à l'instar de nombreuses stars de la pop actuelle.
Le film, qui dénonce l’hypersexualisation de la société à laquelle sont confrontées ces pré-adolescentes, est accusé outre-Atlantique de faire la promotion de la "pédopornographie".