
L'opposition sénégalaise s'est-elle fait une nouvelle santé politique, après ses débâcles répétitives entre 2012 et maintenant ? En tout cas, tout porte à croire que le front démocratique et social de résistance nationale surfe sur les difficultés que rencontrent les populations sénégalaises depuis un bon moment, pour les braquer contre le régime. Accusée, à tort ou à raison, d'être une opposition de salon, elle multiplie les assauts contre le régime.
En effet, au fur et à mesure qu'on s'approche des prochaines joutes électorales, l'opposition sénégalaise semble reprendre du poil de la bête. Pas plus tard que le 12 août dernier, elle a réussi une mobilisation monstre au détour d'une marche pacifique de protestation organisée dans la banlieue dakaroise pourtant réputée être un fief du régime en place. Cette mobilisation organisée à Pikine et à Guédiawaye a tenu toutes les promesses. Hormis quelques couacs notés dans l'organisation, elle a été l'une de ses marchés les plus réussies depuis l'avènement du régime de la deuxième alternance.
Les leaders de l'opposition qui ont, à cette occasion battu le rappel des troupes pour exprimer leur mécontentement, ont fait d'une pierre deux coups. Non seulement. Ils ont dit tout le mal qu'ils pensent du président sortant qui cherche, selon eux, désespérément, un second mandat à tous les prix, mais aussi ont appelé les populations sénégalaises "à être conscientes du danger qui plane sur notre pays, du fait des nombreuses dérives notées dans la conduite des affaires politiques", rapporte l'enquête.
Selon le Dr en Science politique, Maurice Soudièck Dione, l'opposition gagne naturellement la sympathie de l'opinion, des lors qu'elle met en avant de manière pertinente, les problèmes relatifs au piétinement de l'Etat de droit et des acquis démocratiques si chers aux Sénégalais, dans un contexte marqué par la pauvreté, par les pénuries d'eau, le chômage des jeunes et sans qu'il y ait des actes concrets pour rompre avec la gouvernance sombre du clientélisme.
En effet, au fur et à mesure qu'on s'approche des prochaines joutes électorales, l'opposition sénégalaise semble reprendre du poil de la bête. Pas plus tard que le 12 août dernier, elle a réussi une mobilisation monstre au détour d'une marche pacifique de protestation organisée dans la banlieue dakaroise pourtant réputée être un fief du régime en place. Cette mobilisation organisée à Pikine et à Guédiawaye a tenu toutes les promesses. Hormis quelques couacs notés dans l'organisation, elle a été l'une de ses marchés les plus réussies depuis l'avènement du régime de la deuxième alternance.
Les leaders de l'opposition qui ont, à cette occasion battu le rappel des troupes pour exprimer leur mécontentement, ont fait d'une pierre deux coups. Non seulement. Ils ont dit tout le mal qu'ils pensent du président sortant qui cherche, selon eux, désespérément, un second mandat à tous les prix, mais aussi ont appelé les populations sénégalaises "à être conscientes du danger qui plane sur notre pays, du fait des nombreuses dérives notées dans la conduite des affaires politiques", rapporte l'enquête.
Selon le Dr en Science politique, Maurice Soudièck Dione, l'opposition gagne naturellement la sympathie de l'opinion, des lors qu'elle met en avant de manière pertinente, les problèmes relatifs au piétinement de l'Etat de droit et des acquis démocratiques si chers aux Sénégalais, dans un contexte marqué par la pauvreté, par les pénuries d'eau, le chômage des jeunes et sans qu'il y ait des actes concrets pour rompre avec la gouvernance sombre du clientélisme.