
Jusqu'au bout, chaque partie s'est efforcée de consolider sa position : sur le front pour les Russes, par la voie diplomatique pour Kiev et les Européens. Donald Trump a assuré avoir eu un « très bon appel » mercredi avec le président ukrainien et des dirigeants des pays européens, de l'UE et de l'Otan.
Volodymyr Zelensky s'était rendu à Berlin pour suivre ces réunions virtuelles, où il a été reçu par le chancelier allemand Friedrich Merz. « Nous espérons que le thème central de la réunion » vendredi entre les présidents américain et russe sera « un cessez-le-feu immédiat », avait alors déclaré le dirigeant ukrainien. Keir Starmer a, pour sa part, évoqué une chance « réelle » de cessez-le-feu.
Inquiétude pour l'intégrité territoriale de l'Ukraine
Sur le papier, ces rencontres se sont bien déroulées pour les Ukrainiens. Ses alliés ont rappelé que pour eux non plus, l'avenir de l'Ukraine ne pouvait se décider sans Kiev, les Européens et Américains sont d'accord sur un format de rencontre entre Trump, Poutine et Zelensky dans un futur proche avec un cessez-le-feu en précondition à toute négociation, on parle de garanties de sécurité pour l'Ukraine et de sanctions pour la Russie si on ne s'achemine pas vers la paix, précise notre correspondante à Kiev, Emmanuelle Chaze.
Mais du côté ukrainien, le président met en garde : pour lui, Vladimir Poutine bluffe lorsqu'il prétend être intéressé par la paix, et ce sentiment est partagé au sein de la population. Les Ukrainiens n'ont aucune confiance en l'éventualité d'un dialogue sincère avec la Russie, au contraire, ils s'inquiètent de la plate-forme diplomatique offerte à la Russie, puisqu'il s'agit du pays agresseur.
Ils expriment une grande inquiétude également pour l'intégrité territoriale du pays. Si, de fait, les Ukrainiens ne peuvent que constater l'occupation illégale de près de 20% de leur territoire par la Russie, ils ne sont pas prêts à reconnaître cette perte. Pour eux, céder ces territoires reviendrait tout simplement à capituler.
rfi
Volodymyr Zelensky s'était rendu à Berlin pour suivre ces réunions virtuelles, où il a été reçu par le chancelier allemand Friedrich Merz. « Nous espérons que le thème central de la réunion » vendredi entre les présidents américain et russe sera « un cessez-le-feu immédiat », avait alors déclaré le dirigeant ukrainien. Keir Starmer a, pour sa part, évoqué une chance « réelle » de cessez-le-feu.
Inquiétude pour l'intégrité territoriale de l'Ukraine
Sur le papier, ces rencontres se sont bien déroulées pour les Ukrainiens. Ses alliés ont rappelé que pour eux non plus, l'avenir de l'Ukraine ne pouvait se décider sans Kiev, les Européens et Américains sont d'accord sur un format de rencontre entre Trump, Poutine et Zelensky dans un futur proche avec un cessez-le-feu en précondition à toute négociation, on parle de garanties de sécurité pour l'Ukraine et de sanctions pour la Russie si on ne s'achemine pas vers la paix, précise notre correspondante à Kiev, Emmanuelle Chaze.
Mais du côté ukrainien, le président met en garde : pour lui, Vladimir Poutine bluffe lorsqu'il prétend être intéressé par la paix, et ce sentiment est partagé au sein de la population. Les Ukrainiens n'ont aucune confiance en l'éventualité d'un dialogue sincère avec la Russie, au contraire, ils s'inquiètent de la plate-forme diplomatique offerte à la Russie, puisqu'il s'agit du pays agresseur.
Ils expriment une grande inquiétude également pour l'intégrité territoriale du pays. Si, de fait, les Ukrainiens ne peuvent que constater l'occupation illégale de près de 20% de leur territoire par la Russie, ils ne sont pas prêts à reconnaître cette perte. Pour eux, céder ces territoires reviendrait tout simplement à capituler.
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