
L’ancien député Moustapha DIAKHATE, a tenu un point de presse ce mardi, où il est revenu avec sur les déclarations qui ont mené à sa condamnation.
Loin de présenter des excuses, il a assumé pleinement ses dires, lançant un défi aux autorités et au système judiciaire.
L’ancien chef de cabinet du président Macky SALL a rediffusé les extraits de ses échanges où il qualifiait certaines autorités de « gougnafiers« .
« Je ne regrette rien. Je n’ai pas peur de la prison », s’inspirant de l’exemple de Serigne Touba face aux colons.
Adressant un message direct à ses détracteurs, il a affirmé qu’Ousmane SONKO « ne peut pas m’effacer ».
Il a également critiqué ce qu’il perçoit comme une confusion dans l’ordre protocolaire de l’État.
« Le Président de la République est la première autorité, ensuite vient le président de l’Assemblée nationale, puis le Premier ministre. Mais je les ai vus marcher sur la même ligne. Ce n’est pas normal. »
Moustapha DIAKHATE a été particulièrement virulent à l’égard du procureur Ibrahima NDOYE, l’accusant d’appliquer une justice « à double standard ».
« Ndoye est un parquetier à double standard : tendre avec le pouvoir, sévère avec l’opposition », a-t-il déclaré, soulignant que le procureur s’était « autosaisi » dans son cas, mais n’avait pas agi lorsque Ousmane SONKO avait qualifié le chef de l’État de « faible ».
Poussant son attaque plus loin, il a qualifié ses cibles de « pires que des gougnafiers, ils sont ignorants », et a accusé le procureur d’avoir une hostilité personnelle à son encontre.
« Ibrahima NDOYE a un problème personnel avec moi. Je ne le considère plus comme procureur de la République, mais comme procureur du Pastef », a-t-il martelé.
Il a lancé un défi ouvert au ministère public : « Qu’il me colle des milliers de mandats de dépôt s’il veut. J’ai du sang royal dans mes veines et je dirai toujours ce que je pense. »
walf
Loin de présenter des excuses, il a assumé pleinement ses dires, lançant un défi aux autorités et au système judiciaire.
L’ancien chef de cabinet du président Macky SALL a rediffusé les extraits de ses échanges où il qualifiait certaines autorités de « gougnafiers« .
« Je ne regrette rien. Je n’ai pas peur de la prison », s’inspirant de l’exemple de Serigne Touba face aux colons.
Adressant un message direct à ses détracteurs, il a affirmé qu’Ousmane SONKO « ne peut pas m’effacer ».
Il a également critiqué ce qu’il perçoit comme une confusion dans l’ordre protocolaire de l’État.
« Le Président de la République est la première autorité, ensuite vient le président de l’Assemblée nationale, puis le Premier ministre. Mais je les ai vus marcher sur la même ligne. Ce n’est pas normal. »
Moustapha DIAKHATE a été particulièrement virulent à l’égard du procureur Ibrahima NDOYE, l’accusant d’appliquer une justice « à double standard ».
« Ndoye est un parquetier à double standard : tendre avec le pouvoir, sévère avec l’opposition », a-t-il déclaré, soulignant que le procureur s’était « autosaisi » dans son cas, mais n’avait pas agi lorsque Ousmane SONKO avait qualifié le chef de l’État de « faible ».
Poussant son attaque plus loin, il a qualifié ses cibles de « pires que des gougnafiers, ils sont ignorants », et a accusé le procureur d’avoir une hostilité personnelle à son encontre.
« Ibrahima NDOYE a un problème personnel avec moi. Je ne le considère plus comme procureur de la République, mais comme procureur du Pastef », a-t-il martelé.
Il a lancé un défi ouvert au ministère public : « Qu’il me colle des milliers de mandats de dépôt s’il veut. J’ai du sang royal dans mes veines et je dirai toujours ce que je pense. »
walf