Nouvelle gare routière de Touba Une affaire de gros sous a failli plomber le projet, Serigne Bass cité

Dans le cadre de la modernisation du secteur du transport routier, la ville sainte de Touba dispose d’une nouvelle gare routière qui a été inauguré suite à l’arrêt préfectoral au quartier TOUBA Héliport.
Mais, ce projet a failli tomber à l'eau suite à un différend entre l'entreprise de batiment dénommé Egebos dirigé par Oumar Sy et l'entrepreneur Malick Niang pour...escroquerie.

Que s'est il passé? Selon des informations fiables, recoupées par dakarposte.com, c'est d'abord l'entreprise l'entreprise "Namaro" qui avait raflé le marché de construction de cette nouvelle gare routière.
Par on ne sait quel tour de passe-passe, l'entreprise Egebos hérite du marché de construction de "Namaro". Seulement, le projet prend du plomb dans l'aile c'est à dire que les travaux aussitôt entamés connaissent un long blocage. Un impedimenta que le promoteur justifie par un état de santé chancelant.
C'est ainsi que les autorités religieuses de Touba (voulant coute que coute la finition de ce projet) décident alors de le confier à un autre entrepreneur répondant au nom de Malick Niang. Qui se trouve être le principal fournisseur de Egebos de Sy (celui là tombé malade).

Quid des termes de l'accord?
Il nous revient que le gentleman's agrement (c'est à dire les termes de l'accord) stipulaient qu'une somme d'argent représentant la rétrocession devrait être versée au premier promoteur.
Des informations fournies par Oumar Sy (le premier promoteur du projet), Malick Niang (le deuxième promoteur) ne le lui a versé que la somme 60.000.000 cfa et reste lui devoir un reliquat de 300.000.000 cfa. Faux, rétorque ce dernier, qui soutient mordicus lui avoir versé ce qu'il lui devait à savoir la somme de 58.750.000 cfa à laquelle s'ajoute les 60.000.000 cfa sous forme de chèque.

C'est ainsi qu'Oumar Sy a porté plainte pour escroquerie contre Malick Niang.
Devant les enquêteurs, Oumar Sy a persisté à réclamer à Malick Niang la somme de 300.000.000 cfa devant représenter la rétrocession du marché.
Il précise avoir recu de ce dernier que la somme de 60.000.000 cfa sous forme de chèque en présence de Serigne Bass Abdoul Khadre Mbacké.
Il reconnait cependant que durant les travaux, Malick était leur principal fournisseur et à ce titre son entreprise lui devait la somme de 57.000.000 cfa, somme qu'il a déja défalquée du montant précictée.
C'est ainsi qu'Oumar Sy met à la disposition des enquêteurs des copies de chèque, à savoir la copie de chèque de 60.000.000 cfa à lui remis par Malick Niang, de la copie de la convention de partenariat entre Egebos et la Communauté rurale de Touba, une facture correspondant aux dépenses effectuées par Egebos, un acte de sommation d'huissier etc...
A son tour, Malick Niang précisera vouloir livrer sa déclaration au nom et pour le compte de Serigne Bass Abdou Khadre, principal responsable. Puis, il dit avoir eu à livrer du matériel au promoteur jusqu'à concurrence de 40.000.000 cfa, en sus d'une somme de 18.750.000 cfa qu'il a lui même déboursé, suite à la vente d'un terrain pour l'aménagement d'une station d'essence, soit un total de 58.750
.000 cfa. Cette somme lui a été laissée, en plus d'un versement par chèque d'un montant de 60.000.000 cfa dans le cadre d'une rétrocession bien encadrée par le marabout. Et Malcik Niang de renchérir: "il s'y ajoute la dégradation du chantier qu'Oumar Sy avait laissé à l'abandon durant une longue période et dont j'ai du dépenser beaucoup d'argent pour restaurer".
Aux dernières nouvelles, l'affaire a été classée sans suite! "Ils ont certainement pu trouver des plages de convergence" soufflent des sources à dakarposte.com