S’exprimant au Palais de la Colombe devant la presse nationale et internationale, Ousmane Sonko a été interpellé sur la question de la xénophobie. Il a condamné sans ambiguïté les discours hostiles à l’encontre des communautés étrangères au Sénégal, en particulier visant les Guinéens. « Chaque pays doit réglementer évidemment les entrées et les sorties sur son territoire national, ne serait-ce que pour des soucis de sécurité », a d’abord rappelé le Premier ministre, tout en soulignant que ce contrôle ne doit en aucun cas remettre en cause les traditions d’ouverture en Afrique de l’Ouest : « Mais au-delà de ce contrôle minimal, nos pays sont réputés être des traditions d’accueil. »
Faisant référence aux liens historiques entre les peuples de la sous-région, Ousmane Sonko a illustré son propos par une allusion aux origines partagées à une question d’une journaliste. « Je suis sûr que même vous, Madame, si on remontait un peu loin vos origines, vous ne serez pas surprise que vos grands-parents aient quitté la Sierra Leone ou le Sénégal ou le Mali pour être ici en Guinée. »
Dans ce contexte, il a fermement rejeté les discours de haine et les idéologies xénophobes rappelant que les libertés au Sénégal, notamment d’expression et d’association, sont garanties mais encadrées par la loi. « Nous ne pouvons pas accepter des idéologies xénophobes. Elles sont intolérables. », a-t-il martelé.
« Le Sénégal est un pays démocratique où la liberté d’expression est garantie, la liberté d’association également, mais ces libertés sont encadrées. » À l’endroit de la communauté guinéenne vivant au Sénégal, le chef du gouvernement a tenu à rassurer. « Je peux rassurer les Guinéens qui vivent au Sénégal qu’ils sont chez eux, qu’ils continuent à être chez eux. Et je sais que les Sénégalais qui vivent ici, que j’ai rencontrés hier, sont traités de la même manière ici, en République de Guinée. », a-t-il ajouté
Selon lui, les véritables difficultés que rencontrent les pays africains ne sont pas liées à la présence d’étrangers. « Les problèmes que nous avons à l’intérieur de nos pays ne sont pas dus à la présence d’étrangers. C’est dû à l’incapacité de nos leaders dans le passé à gérer nos pays au mieux de leurs intérêts. C’est dû à la corruption endémique… à la manière dont nos ressources naturelles ont été bazardées. » a-t-il souligné.
Le Soleil
Faisant référence aux liens historiques entre les peuples de la sous-région, Ousmane Sonko a illustré son propos par une allusion aux origines partagées à une question d’une journaliste. « Je suis sûr que même vous, Madame, si on remontait un peu loin vos origines, vous ne serez pas surprise que vos grands-parents aient quitté la Sierra Leone ou le Sénégal ou le Mali pour être ici en Guinée. »
Dans ce contexte, il a fermement rejeté les discours de haine et les idéologies xénophobes rappelant que les libertés au Sénégal, notamment d’expression et d’association, sont garanties mais encadrées par la loi. « Nous ne pouvons pas accepter des idéologies xénophobes. Elles sont intolérables. », a-t-il martelé.
« Le Sénégal est un pays démocratique où la liberté d’expression est garantie, la liberté d’association également, mais ces libertés sont encadrées. » À l’endroit de la communauté guinéenne vivant au Sénégal, le chef du gouvernement a tenu à rassurer. « Je peux rassurer les Guinéens qui vivent au Sénégal qu’ils sont chez eux, qu’ils continuent à être chez eux. Et je sais que les Sénégalais qui vivent ici, que j’ai rencontrés hier, sont traités de la même manière ici, en République de Guinée. », a-t-il ajouté
Selon lui, les véritables difficultés que rencontrent les pays africains ne sont pas liées à la présence d’étrangers. « Les problèmes que nous avons à l’intérieur de nos pays ne sont pas dus à la présence d’étrangers. C’est dû à l’incapacité de nos leaders dans le passé à gérer nos pays au mieux de leurs intérêts. C’est dû à la corruption endémique… à la manière dont nos ressources naturelles ont été bazardées. » a-t-il souligné.
Le Soleil