"Je vais bien." Le président français Emmanuel Macron a publié une vidéo sur Twitter, vendredi 18 décembre, pour rassurer les Français et assurer qu’il continuait "à gérer les affaires courantes" du pays, mais avec "une activité un peu ralentie". Le chef de l’État avait été diagnostiqué positif au Covid-19 la veille.
Dans cette vidéo de trois minutes filmée avec son smartphone, il déclare, les traits un peu tirés, avoir les mêmes symptômes que la veille : "fatigue, maux de tête, toux sèche". Le chef d'État promet de "rendre compte chaque jour de l'évolution de la maladie".
"Pour le reste, je continue évidemment à gérer les affaires courantes en lien avec le Premier ministre, le gouvernement et mes équipes. J'ai une activité qui est un peu ralentie aussi, en raison du virus, mais les dossiers prioritaires, je continue à m'en occuper, qu'il s'agisse de l'épidémie et de sa gestion pour notre pays, ou par exemple du dossier du Brexit."
"Continuez vraiment à faire attention", demande le chef de l'État, qui a quitté jeudi soir l'Élysée pour la résidence officielle de La Lanterne (Versailles) afin de "s'isoler pour continuer à travailler". "Je sais que (ces règles) vous pèsent, vous paraissent parfois dures, mais on doit tenir. [...] Personne n'est à l'abri de ce virus, personne", a ajouté le chef de l'État.
"Je fais très attention. Je respecte les gestes barrières, les distances, je mets le masque, je mets du gel hydroalcoolique de manière régulière. Et malgré tout, j'ai attrapé ce virus, peut-être sans doute un moment de négligence, un moment de pas de chance aussi, mais c'est ainsi", admet-il, alors qu'un dîner mercredi avec des responsables de la majorité fait polémique.
Plus de 60 000 morts en France
Il met aussi en garde contre le virus qui "repart encore plus fort".
Le nombre de morts causées le Covid-19 en France a franchi la barre des 60 000 vendredi, à 60 229 personnes, selon des chiffres de Santé publique France publiés vendredi. 15 674 personnes ont été testées positives sur 24 heures, contre 18 254 la veille. Le taux de positivité, qui mesure le pourcentage de personnes contaminées par rapport aux nombre de tests, est à 5,9 %, en légère baisse par rapport à 6,1 % jeudi.
"Hier, j'ai été testé positif, ce qui montre que le virus, vraiment, peut toucher tout le monde : parce que je suis très protégé". "Il n'y a normalement pas de raison que cela évolue mal, mais je fais l'objet d'une surveillance médicale et je vous en rendrai compte de manière totalement transparente", promet-il.
Il explique aussi que l'Élysée a appelé la veille "tous les cas contacts que nous connaissons" et qu'il avait fréquentés durant les 48 heures précédentes, qui se sont mis à l'isolement ou se sont fait tester. "J'avais vu beaucoup de responsables politiques, membres du gouvernement, des dirigeants internationaux, également des membres de la sécurité rapprochée ou des proches et des membres de ma famille", ajoute-t-il.
Dîner avec la majorité, rencontres internationales…
Durant cette semaine particulièrement chargée en rencontres, il a tenu mercredi 16 décembre un dîner avec une dizaine de figures de la majorité, déjeuné lundi 14 décembre avec quatre dirigeants européens et de l'OCDE, mardi avec les présidents des groupes politiques et rencontré lundi plus de 70 membres de la Convention citoyenne pour le climat.
Il a aussi assisté, lundi, au tirage au sort de la Coupe du monde de rugby au Palais Brongniart, en compagnie de nombreux responsables nationaux et internationaux de ce sport.
Si ces rendez-vous se sont faits à chaque fois à bonne distance et masqué, parfois des moments de relâchement ont eu lieu. Comme cette poignée de main au secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria lundi.
Dans cette vidéo de trois minutes filmée avec son smartphone, il déclare, les traits un peu tirés, avoir les mêmes symptômes que la veille : "fatigue, maux de tête, toux sèche". Le chef d'État promet de "rendre compte chaque jour de l'évolution de la maladie".
"Pour le reste, je continue évidemment à gérer les affaires courantes en lien avec le Premier ministre, le gouvernement et mes équipes. J'ai une activité qui est un peu ralentie aussi, en raison du virus, mais les dossiers prioritaires, je continue à m'en occuper, qu'il s'agisse de l'épidémie et de sa gestion pour notre pays, ou par exemple du dossier du Brexit."
"Continuez vraiment à faire attention", demande le chef de l'État, qui a quitté jeudi soir l'Élysée pour la résidence officielle de La Lanterne (Versailles) afin de "s'isoler pour continuer à travailler". "Je sais que (ces règles) vous pèsent, vous paraissent parfois dures, mais on doit tenir. [...] Personne n'est à l'abri de ce virus, personne", a ajouté le chef de l'État.
"Je fais très attention. Je respecte les gestes barrières, les distances, je mets le masque, je mets du gel hydroalcoolique de manière régulière. Et malgré tout, j'ai attrapé ce virus, peut-être sans doute un moment de négligence, un moment de pas de chance aussi, mais c'est ainsi", admet-il, alors qu'un dîner mercredi avec des responsables de la majorité fait polémique.
Plus de 60 000 morts en France
Il met aussi en garde contre le virus qui "repart encore plus fort".
Le nombre de morts causées le Covid-19 en France a franchi la barre des 60 000 vendredi, à 60 229 personnes, selon des chiffres de Santé publique France publiés vendredi. 15 674 personnes ont été testées positives sur 24 heures, contre 18 254 la veille. Le taux de positivité, qui mesure le pourcentage de personnes contaminées par rapport aux nombre de tests, est à 5,9 %, en légère baisse par rapport à 6,1 % jeudi.
"Hier, j'ai été testé positif, ce qui montre que le virus, vraiment, peut toucher tout le monde : parce que je suis très protégé". "Il n'y a normalement pas de raison que cela évolue mal, mais je fais l'objet d'une surveillance médicale et je vous en rendrai compte de manière totalement transparente", promet-il.
Il explique aussi que l'Élysée a appelé la veille "tous les cas contacts que nous connaissons" et qu'il avait fréquentés durant les 48 heures précédentes, qui se sont mis à l'isolement ou se sont fait tester. "J'avais vu beaucoup de responsables politiques, membres du gouvernement, des dirigeants internationaux, également des membres de la sécurité rapprochée ou des proches et des membres de ma famille", ajoute-t-il.
Dîner avec la majorité, rencontres internationales…
Durant cette semaine particulièrement chargée en rencontres, il a tenu mercredi 16 décembre un dîner avec une dizaine de figures de la majorité, déjeuné lundi 14 décembre avec quatre dirigeants européens et de l'OCDE, mardi avec les présidents des groupes politiques et rencontré lundi plus de 70 membres de la Convention citoyenne pour le climat.
Il a aussi assisté, lundi, au tirage au sort de la Coupe du monde de rugby au Palais Brongniart, en compagnie de nombreux responsables nationaux et internationaux de ce sport.
Si ces rendez-vous se sont faits à chaque fois à bonne distance et masqué, parfois des moments de relâchement ont eu lieu. Comme cette poignée de main au secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria lundi.