
Des conditions drastiques. Dans un mémorandum transmis à Kiev ce lundi 2 juin en marge des pourparlers à Istanbul et publié par les agences de presse russes, la Russie a exigé que Kiev retire ses troupes du front avant toute cessation des combats.
Avant "la mise en place d'un cessez-le-feu de 30 jours", Moscou réclame ainsi que l'armée ukrainienne se retire des régions ukrainiennes partiellement occupées par l'armée russe et dont Vladimir Poutine a revendiqué l'annexion en 2022: Donetsk, Lougansk, Zaporijia et Kherson.
Reconnaissance "internationale" des annexions russes
Ce mémorandum, qui définit aussi les exigences russes en vue d'une fin du conflit en Ukraine, prévoit une "reconnaissance juridique internationale" de ces régions et de la Crimée annexée en 2014 comme territoires russes.
Il réclame aussi la levée des sanctions économiques et que l'Ukraine renonce à réclamer des réparations à la Russie, qui a lancé une offensive d'ampleur contre son voisin en 2022.
Figure aussi la "neutralité" de l'Ukraine et son renoncement à intégrer des alliances militaires, alors que Kiev ambitionne de rejoindre l'Otan. La taille de son armée doit aussi être limitée, selon Moscou.
Ce document de trois pages publié par les agences étatiques TASS et Ria Novosti mentionne aussi un arrêt des livraisons d'armes occidentales à Kiev et la fin du partage de renseignements, ainsi qu'une interdiction de déployer des armes nucléaires en Ukraine.
Le russe langue officielle
Le mémorandum prévoit aussi que l'Ukraine libère les "prisonniers politiques", militaires et civils qu'elle détient, ainsi que son engagement à respecter "les droits, libertés et intérêts des russophones" sur son territoire, notamment en faisant du russe une langue "officielle".
Évoquant l'interdiction de la "glorification du nazisme et du néonazisme", le document prévoit la dissolution des "formations nationalistes ukrainiennes" au sein des forces armées.
Toutes ces demandes maximalistes ont déjà été à plusieurs reprises rejetées par l'Ukraine par le passé.
Ce lundi à Istanbul, la délégation russe a refusé l'offre de cessez-le-feu global mise sur la table par Kiev et proposé à la place une trêve partielle sur "deux à trois jours" et uniquement sur "certaines zones du front".
Avant "la mise en place d'un cessez-le-feu de 30 jours", Moscou réclame ainsi que l'armée ukrainienne se retire des régions ukrainiennes partiellement occupées par l'armée russe et dont Vladimir Poutine a revendiqué l'annexion en 2022: Donetsk, Lougansk, Zaporijia et Kherson.
Reconnaissance "internationale" des annexions russes
Ce mémorandum, qui définit aussi les exigences russes en vue d'une fin du conflit en Ukraine, prévoit une "reconnaissance juridique internationale" de ces régions et de la Crimée annexée en 2014 comme territoires russes.
Il réclame aussi la levée des sanctions économiques et que l'Ukraine renonce à réclamer des réparations à la Russie, qui a lancé une offensive d'ampleur contre son voisin en 2022.
Figure aussi la "neutralité" de l'Ukraine et son renoncement à intégrer des alliances militaires, alors que Kiev ambitionne de rejoindre l'Otan. La taille de son armée doit aussi être limitée, selon Moscou.
Ce document de trois pages publié par les agences étatiques TASS et Ria Novosti mentionne aussi un arrêt des livraisons d'armes occidentales à Kiev et la fin du partage de renseignements, ainsi qu'une interdiction de déployer des armes nucléaires en Ukraine.
Le russe langue officielle
Le mémorandum prévoit aussi que l'Ukraine libère les "prisonniers politiques", militaires et civils qu'elle détient, ainsi que son engagement à respecter "les droits, libertés et intérêts des russophones" sur son territoire, notamment en faisant du russe une langue "officielle".
Évoquant l'interdiction de la "glorification du nazisme et du néonazisme", le document prévoit la dissolution des "formations nationalistes ukrainiennes" au sein des forces armées.
Toutes ces demandes maximalistes ont déjà été à plusieurs reprises rejetées par l'Ukraine par le passé.
Ce lundi à Istanbul, la délégation russe a refusé l'offre de cessez-le-feu global mise sur la table par Kiev et proposé à la place une trêve partielle sur "deux à trois jours" et uniquement sur "certaines zones du front".