
Elle s'appelait Amina Mohamed Abdi, elle avait quarante ans. Elle était députée sortante du Parlement fédéral et faisait campagne pour sa réélection à la future chambre basse chargée d'élire un successeur à sa « bête noire », le président Mohamed Abdullahi Mohamed dit Farmajo. Elle l’accusait d'avoir couvert l'assassinat, l'année dernière, d'une jeune agente du renseignement, Ikran Tahlil, dans des conditions laissant penser qu'elle pourrait avoir été tuée par ses propres services.
Mercredi soir, une bombe a explosé alors qu'elle sortait de la résidence du gouverneur, la tuant sur le coup, ainsi qu'un autre député et un ancien ministre. Un deuxième attentat a frappé la même ville un peu plus tard, visant cette fois l'hôpital où étaient transportées les victimes.
Le Premier ministre somalien a immédiatement exprimé son émotion. « Le rôle joué par Amina dans la poursuite de la justice pour la défunte Ikran Tahlil est bien connu », a-t-il dit dans un communiqué particulièrement offensif. « Elle a été tuée pour que la justice ne prévale pas », a-t-il ajouté.
Son assassinat a également condamné par l'ONU, l'Union européenne et plusieurs personnalités étrangères qui connaissait son travail. Quand à l'ancien président de l'État où se trouve Beledweyne, son ami Mohamed Abdi Ware, il n'a pas mâché ses mots, accusant le président Farmajo d'en être responsable « ni plus ni moins », a-t-il martelé dans ses condoléances aux victimes.
Mercredi soir, une bombe a explosé alors qu'elle sortait de la résidence du gouverneur, la tuant sur le coup, ainsi qu'un autre député et un ancien ministre. Un deuxième attentat a frappé la même ville un peu plus tard, visant cette fois l'hôpital où étaient transportées les victimes.
Le Premier ministre somalien a immédiatement exprimé son émotion. « Le rôle joué par Amina dans la poursuite de la justice pour la défunte Ikran Tahlil est bien connu », a-t-il dit dans un communiqué particulièrement offensif. « Elle a été tuée pour que la justice ne prévale pas », a-t-il ajouté.
Son assassinat a également condamné par l'ONU, l'Union européenne et plusieurs personnalités étrangères qui connaissait son travail. Quand à l'ancien président de l'État où se trouve Beledweyne, son ami Mohamed Abdi Ware, il n'a pas mâché ses mots, accusant le président Farmajo d'en être responsable « ni plus ni moins », a-t-il martelé dans ses condoléances aux victimes.