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Violation de couvre-feu, faux usage et faux dans un document administratif - Des frères de l'international sénégalais, Baye Oumar Niass, à la barre

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 15 Mai 2020 à 17:40

Attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour violation de couvre-feu, faux usage et faux dans un document administratif, des frères de l’international Sénégalais , Baye Omar Niass, ont été jugés ce matin et finalement relaxés. Révélations exclusives de dakarposte!


Ils pensaient bien faire. Mais, leurs bonnes actions les ont envoyés à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.  Souaré, Mamadou Diouf et Abdourahmane Niass pensaient pouvoir circuler librement pendant les heures de couvre-feu pour distribuer les kits alimentaires, offerts par leur frère,  l’international sénégalais Baye Oumar Niass. Seulement, Ies permis de circuler lors des horaires de couvre-feu qu’ils détenaient étaient faux. Ce qui les a envoyés tout droit entre les mailles de Dame Justice. Heureusement que les débats d’audience leur a permis de recouvrer la liberté. 

Trompés par un facilitateur du ministère de l’intérieur qui leur a remis des documents falsifiés 

La scène remonte à la nuit du 10 au 11 mai 2020.  Selon des informations fiables de dakarposte, Abdourahmane Souaré et Souleymane Niass ont quitté Castors pour se rendre aux Hlm dans le but de remettre des vivres à des ayants droits. En cours de route, ils sont tombés sur un check point. Lors du contrôle d'identité, les policiers ont constaté que le code barre mentionné sur l'autorisation à circuler était déjà délivrée à une autre personne. Surpris, Abdourahmane Souaré n’a pas tardé à révéler la provenance du faux document. Il dira aux agents que le fameux permis lui a délivré par ses collaborateurs, Mamadou Diouf et Abdourahmane Niass, balançant leurs coordonnées. Le lendemain,  les deux cités ont été convoqué à la police. Face aux flics, ils ont brandi la thèse de l’arnaque. Selon eux,  ils ont été bernés par un facilitateur qui serait au ministère de l'intérieur avec des documents falsifiés. Malgré leurs dénégations, ils sont tous les quatre   déférés au parquet de Dakar. Face au procureur, les mises en causes bénéficient d’un retour de parquet. 

Le démarcheur Mamadou Faye, en fuite, a empoché 100mille

Dakarposte est en mesure de révéler que ce matin,  ils ont comparu libres à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Poursuivis pour violation de couvre-feu et usage de faux dans un document administratif, les prévenus ont réitérés les aveux faits devant les enquêteurs. Ils ont unanimement clamé  leur innocence, soutenant qu’ils ignoraient que les documents étaient faux. Les débats d'audiences ont permis,  aussi, de relever que le sieur Abdourahmane Souaré a effectué des inscriptions en lignes pour des autorisations de circuler. Ainsi, pour une meilleure diligence des demandes, son co-prévenu Mamadou Diouf l’a mis en rapport avec le démarcheur Mamadou Faye, en fuite. Il a donné 100.000 FCfa pour la délivrance des quatre autorisation. Rapidement, le facilitateur lui a envoyé, via  Wathsapp, les permis.  Et ne   doutait nullement de l’authenticité de l'attestation.

Le procureur avait demandé une peine ferme d’un mois de prison 

Dans ses observations, le représentant du parquet a estimé que les prévenus sont de mauvaise foi. Car, pour lui, ils  savaient que la délivrance d'une autorisation à circuler en cette période d'état d'urgence, assortie d'un couvre-feu, est gratuite. La parquetier a requis 1 mois ferme contre tous les prévenus. Me Ibrahima Diagne a pris son contrepied du parquet.  «La bonne foi est établie. Car on ne paie pas 100.000 FCfa pour avoir un faux  document», a répliqué Me Diagne. Son confrère Me Alioune Badara Fall a estimé que la relaxe des prévenus s’impose pour l’usage de faux documents administratif. Pour les avocats, leurs clients ont été dupés. Et pour le délit de violation couvre-feu, les robes noires ont soutenu que l'infraction n’existe pas. Parce que les prévenu ont cru avoir des documents authentiques. Leurs plaidoiries a été entendu par le tribunal qui a finalement a relaxé tous les prévenus.



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