
A-t-il pris les devants avant de se faire arrêter ? En tout cas, selon des sources sécuritaires de dakarposte, le nouvel homme fort de Conakry se sentait menacé. Chef du Groupement des Forces spéciales guinéennes depuis 2018, il était soupçonné d’avoir des projets de putsch depuis plusieurs semaines et le président Condé envisageait de le mettre hors d’état de nuire. Sans doute alerté par des taupes tapies au sein de l’armée et du gouvernement, il a minutieusement préparé son coup pour contrecarrer les desseins du président Condé qui voulait l’envoyer en prison. Son coup réussi aura-t-il des conséquences sur la vie politique guinéenne ? Sans doute puisqu’il a déjà suspendu la Constitution, ce qui signifie que les partis politiques n’ont plus la possibilité de s’exprimer librement jusqu’à nouvel ordre. Une menace donc pour la démocratie, même si les Guinéens souhaitaient la survenue de cet événement.
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