La situation économique de la Casamance reste préoccupante, selon Xavier Diatta, directeur de CasaIndustries. Dans ses bureaux situés au quartier Château à Ziguinchor où nous l'avons trouvé, l’opérateur économique se dit inquiet face au manque d’initiatives concrètes pour relancer les activités.
« Les banques ne financent pas, les acteurs économiques sont en attente d’une relance sérieuse », déplore-t-il. Pour lui, il ne suffit pas de parler de projets. « On évoque beaucoup de programmes, notamment à travers les coopératives, mais il faut d’abord partir avec les vrais acteurs. Il est essentiel de comprendre sociologiquement la zone, de répertorier les forces en présence, sinon on retombe toujours dans l’éternel recommencement. La relance doit partir de l’existant. »
Xavier Diatta s’était illustré par son engagement pour le rétablissement de la liaison maritime Dakar–Ziguinchor, qui a éte suspendue pendant plusieurs mois sous l’ancien régime. Il avait alors lancé une pétition largement relayée.
« Ce qui s’est passé, c’était un véritable embargo. La Casamance a été prise en otage. Le bateau, moyen sûr et accessible pour relier la région au reste du pays était aux arrêts », estime-t-il.
Il plaide aujourd’hui pour la libéralisation du transport maritime : « Il faut lever l’exclusivité accordée à Cosama et ouvrir le secteur à d’autres opérateurs pour garantir un service plus fiable, plus concurrentiel. »
Pour l’entrepreneur, la relance économique de la Casamance ne peut plus attendre. Elle doit s’appuyer sur une cartographie claire des acteurs, une mobilisation du financement et une volonté politique de rupture avec les blocages du passé.
iGFM
« Les banques ne financent pas, les acteurs économiques sont en attente d’une relance sérieuse », déplore-t-il. Pour lui, il ne suffit pas de parler de projets. « On évoque beaucoup de programmes, notamment à travers les coopératives, mais il faut d’abord partir avec les vrais acteurs. Il est essentiel de comprendre sociologiquement la zone, de répertorier les forces en présence, sinon on retombe toujours dans l’éternel recommencement. La relance doit partir de l’existant. »
Xavier Diatta s’était illustré par son engagement pour le rétablissement de la liaison maritime Dakar–Ziguinchor, qui a éte suspendue pendant plusieurs mois sous l’ancien régime. Il avait alors lancé une pétition largement relayée.
« Ce qui s’est passé, c’était un véritable embargo. La Casamance a été prise en otage. Le bateau, moyen sûr et accessible pour relier la région au reste du pays était aux arrêts », estime-t-il.
Il plaide aujourd’hui pour la libéralisation du transport maritime : « Il faut lever l’exclusivité accordée à Cosama et ouvrir le secteur à d’autres opérateurs pour garantir un service plus fiable, plus concurrentiel. »
Pour l’entrepreneur, la relance économique de la Casamance ne peut plus attendre. Elle doit s’appuyer sur une cartographie claire des acteurs, une mobilisation du financement et une volonté politique de rupture avec les blocages du passé.
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