Mesures préventives
.1. Mobilisation des ressources humaines
La population dans toutes ses composantes doit être mobilisée dans la guerre
contre le COVID 19.
• AJ/PADS propose un contingent de volontaires, jeunes, femmes, qu’il a
enrôlé.
• L’armée doit également être sortie des casernes pour constituer une force
additive des volontaires civiles.
• Ces ressources humaines doivent être déployées au niveau des services de
santé, au niveau des services d’hygiène où il y a un manque criard de
personnel pour une assistance à déterminer par les professionnels des
secteurs concernés après une formation intensive rapide.
• Ces ressources humaines serviraient également pour la sensibilisation et la
mise à disposition de kits d’hygiène.
• Les foyers vulnérables ou à haut risques et vecteurs rapides de propagation
du virus (zones de regroupements de talibés, ou talibés ambulants, les ‘’sans
domiciles fixes’’ les marchés traditionnels, etc.) doivent être privilégiés dans la
sensibilisation et l’assistance.
• Une campagne de dépistage national du COVID 19 doit être lancée en
urgence vu, que des cas de contamination communautaire ont été constatés.
Le virus peut désormais se loger partout. IL FAUT DONC LE TRAQUER
PARTOUT.
I2 Mobilisation de ressources financières
• Un fonds de solidarité nationale doit être mis en place.
Lors de la Coupe d’Afrique tenue au Caire en 1986 et lors de la Coupe d’Afrique
Sénégal 1992, pour permettre une bonne participation de notre pays, si ma mémoire
est bonne, une contribution nationale avait été demandée et une bonne partie de la
population, avaient réagi positivement. J’ai souvenance que même dans les écoles
des collectes étaient organisées.
Pour cette crise sanitaire mondiale inédite (en dehors de la peste connue à une autre
période), un appel doit être lancé au peuple sénégalais tout entier pour une
contribution volontaire de 100 FCA à X FCA.
Un appel spécial à contribution pourrait être lancé à l’adresse des compagnies
d’assurances souvent liquides pour constituer un fonds rapide de soutien.
Ces fonds seraient répartis entre :
➢ l’achat de matériel médical pour les malades et les porteurs du virus
sans signes symptomatiques, la sensibilisation, l’achat de kits de
prévention, le dépistage,
➢ le remboursement rapide des prises en charge de frais médicaux des patients, engagés sous la Couverture Médicale Universelle (CMU) par les structures de santé. L’activité des structures de santé surtout à la base (centres et postes de santé) est plombée par ce mécanisme qui a pris des grains de sable dans son fonctionnement,
➢ la recherche scientifique pour une solution médicamenteuse,
➢ les mesures correctives de soutien socio-économique.
II-Mesures Correctives de soutien socio-économique
L’impact négatif du COVID 19 sur les secteurs porteurs de notre économie se fait déjà sentir, ce qui aura nécessairement des effets collatéraux sociaux indésirables.
Le tourisme, le transport aérien et terrestre, le commerce sont les premiers affectés par cette crise sanitaire. Les secteurs producteurs risquent de suivre.
La disponibilité des denrées de première nécessité est peut-être assurée juste pour 2 ou 3 mois. Certaines denrées (sucre) commencent à disparaitre sur les rayons des supermarchés et à l’intérieur du pays.
Le Sénégal est importateur net de produit manufacturés. En sus nous ne sommes pas autosuffisants d’une saison à une autre, en produits agricoles de première consommation (céréales, fruits et légumes). Il faut une prompte réaction de l’Etat par anticipation.
A cet effet AJ/PADS propose :
• la mise en place de cellule sectorielle de gestion des effets du COVID 19 autour des ministères de production, du commerce, du tourisme, des transports aériens, et terrestres, et du Ministère de l’intérieur.
• Ces cellules seraient composées de personnes ressources identifiées au niveau des forces vives de la nation et bien sûr des fonctionnaires de l’Etat. L’objectif serait d’assurer un redressement rapide de l’impact négatif du COVID 19
• l’affectation d’une partie des fonds collectés, aux secteurs impactés pour soutenir leur redressement
• inciter et orienter les volontaires et des éléments des forces armées vers un retour rapide à la terre pour la production de céréales et de fruits et légumes en contre saison pour assurer la disponibilité de vivre pendant une longue période
• mettre en place des unités de transformation de produits céréaliers, horticoles, halieutiques
• réduction ou annulation de charges dues par les PME/PMI pour une certaine période
• soutien des PME/PMI pour les charges salariales
• affectation de fonds et/ou distribution de vivre aux couches les plus démunies
en cas de confinement total
• pour le secteur de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation
professionnelle, mettre en place un système inclusif de renforcement pour les apprenant actuellement à domicile. Nous saluons au passage télé-école créé par le Ministère de l’Education Nationale, mais beaucoup d’élèves sont laissés en rade puisque ne disposant pas d’outils informatiques.
Cette crise a tout de même le mérite de mettre à nu beaucoup de nos insuffisances, mais nous restons persuadés que nous nous en sortirons renforcés.
.1. Mobilisation des ressources humaines
La population dans toutes ses composantes doit être mobilisée dans la guerre
contre le COVID 19.
• AJ/PADS propose un contingent de volontaires, jeunes, femmes, qu’il a
enrôlé.
• L’armée doit également être sortie des casernes pour constituer une force
additive des volontaires civiles.
• Ces ressources humaines doivent être déployées au niveau des services de
santé, au niveau des services d’hygiène où il y a un manque criard de
personnel pour une assistance à déterminer par les professionnels des
secteurs concernés après une formation intensive rapide.
• Ces ressources humaines serviraient également pour la sensibilisation et la
mise à disposition de kits d’hygiène.
• Les foyers vulnérables ou à haut risques et vecteurs rapides de propagation
du virus (zones de regroupements de talibés, ou talibés ambulants, les ‘’sans
domiciles fixes’’ les marchés traditionnels, etc.) doivent être privilégiés dans la
sensibilisation et l’assistance.
• Une campagne de dépistage national du COVID 19 doit être lancée en
urgence vu, que des cas de contamination communautaire ont été constatés.
Le virus peut désormais se loger partout. IL FAUT DONC LE TRAQUER
PARTOUT.
I2 Mobilisation de ressources financières
• Un fonds de solidarité nationale doit être mis en place.
Lors de la Coupe d’Afrique tenue au Caire en 1986 et lors de la Coupe d’Afrique
Sénégal 1992, pour permettre une bonne participation de notre pays, si ma mémoire
est bonne, une contribution nationale avait été demandée et une bonne partie de la
population, avaient réagi positivement. J’ai souvenance que même dans les écoles
des collectes étaient organisées.
Pour cette crise sanitaire mondiale inédite (en dehors de la peste connue à une autre
période), un appel doit être lancé au peuple sénégalais tout entier pour une
contribution volontaire de 100 FCA à X FCA.
Un appel spécial à contribution pourrait être lancé à l’adresse des compagnies
d’assurances souvent liquides pour constituer un fonds rapide de soutien.
Ces fonds seraient répartis entre :
➢ l’achat de matériel médical pour les malades et les porteurs du virus
sans signes symptomatiques, la sensibilisation, l’achat de kits de
prévention, le dépistage,
➢ le remboursement rapide des prises en charge de frais médicaux des patients, engagés sous la Couverture Médicale Universelle (CMU) par les structures de santé. L’activité des structures de santé surtout à la base (centres et postes de santé) est plombée par ce mécanisme qui a pris des grains de sable dans son fonctionnement,
➢ la recherche scientifique pour une solution médicamenteuse,
➢ les mesures correctives de soutien socio-économique.
II-Mesures Correctives de soutien socio-économique
L’impact négatif du COVID 19 sur les secteurs porteurs de notre économie se fait déjà sentir, ce qui aura nécessairement des effets collatéraux sociaux indésirables.
Le tourisme, le transport aérien et terrestre, le commerce sont les premiers affectés par cette crise sanitaire. Les secteurs producteurs risquent de suivre.
La disponibilité des denrées de première nécessité est peut-être assurée juste pour 2 ou 3 mois. Certaines denrées (sucre) commencent à disparaitre sur les rayons des supermarchés et à l’intérieur du pays.
Le Sénégal est importateur net de produit manufacturés. En sus nous ne sommes pas autosuffisants d’une saison à une autre, en produits agricoles de première consommation (céréales, fruits et légumes). Il faut une prompte réaction de l’Etat par anticipation.
A cet effet AJ/PADS propose :
• la mise en place de cellule sectorielle de gestion des effets du COVID 19 autour des ministères de production, du commerce, du tourisme, des transports aériens, et terrestres, et du Ministère de l’intérieur.
• Ces cellules seraient composées de personnes ressources identifiées au niveau des forces vives de la nation et bien sûr des fonctionnaires de l’Etat. L’objectif serait d’assurer un redressement rapide de l’impact négatif du COVID 19
• l’affectation d’une partie des fonds collectés, aux secteurs impactés pour soutenir leur redressement
• inciter et orienter les volontaires et des éléments des forces armées vers un retour rapide à la terre pour la production de céréales et de fruits et légumes en contre saison pour assurer la disponibilité de vivre pendant une longue période
• mettre en place des unités de transformation de produits céréaliers, horticoles, halieutiques
• réduction ou annulation de charges dues par les PME/PMI pour une certaine période
• soutien des PME/PMI pour les charges salariales
• affectation de fonds et/ou distribution de vivre aux couches les plus démunies
en cas de confinement total
• pour le secteur de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation
professionnelle, mettre en place un système inclusif de renforcement pour les apprenant actuellement à domicile. Nous saluons au passage télé-école créé par le Ministère de l’Education Nationale, mais beaucoup d’élèves sont laissés en rade puisque ne disposant pas d’outils informatiques.
Cette crise a tout de même le mérite de mettre à nu beaucoup de nos insuffisances, mais nous restons persuadés que nous nous en sortirons renforcés.