En plus de jeter le discrédit sur le corps émérite de la police Sénégalaise, le commissaire Sankharé s’est montré vil, d’une rare bassesse pour un officier de son rang. Mécontent de s’être vu opposer une fin de non-recevoir alors qu’il voulait acheter un médicament sans ordonnance, ce fou furieux s’en est pris au pharmacien qu’il a traité de tous les noms d’oiseaux. Ce dernier, dans un premier temps n’a pas voulu le suivre sur le terrain des grossièretés mais à force d’entendre les insanités débitées par l’homme qu’il avait en face, il a fini par riposter à son tour en lui rendant ses insultes. Le commissaire était en civil et le pharmacien ne pouvait pas savoir que cet énergumène qui insultait comme un charretier était un policier.
Mécontent d’avoir trouvé qu’on lui rendait ses insultes, le commissaire Sankharé est entré dans une colère noire et a menacé le pharmacien : «je vais te faire regretter d’élever le ton avec moi» lui a-t-il lancé avant d’appeler en renfort des policiers de son commissariat. Ces derniers, sans chercher à comprendre se sont jetés à bras raccourcis sur le pauvre pharmacien qu’ils ont contraint de force à sortir de son officine et l’on conduit au poste avec l’intention de l’humilier.
Le commissaire Sankharé, surnommé «Cobra» (un bien vilain et méchant reptile) fait partie de la promotion qui a été radiée il y a deux ans de l’école de police avant de bénéficier d’une mesure de grâce. Il vient d’être relevé de ses fonctions. Mais au-delà, il devra être poursuivi devant la justice pour tentative d’achat d’un produit pharmaceutique sans ordonnance, violence et voies de faits sur un pharmacien dans l’exercice de ses fonctions et abus d’autorité. Chacun de ses délits est susceptible d’une peine d’emprisonnement. Si un civil avait commis de tels forfaits, c’est ce commissaire qui aurait pu être chargé de le faire arrêter mais lui, personne ne l’arrête. Il fait juste l’objet d’une mesure disciplinaire alors qu’il mérite la prison pour tous ces délits accumulés.
En dehors des mesures prises par le ministre de l’Intérieur qui l’a relevé de ses fonctions, il convient sans aucun doute de l’inculper pour son comportement belliqueux, son geste frauduleux tendant à vouloir acheter un médicament sans ordonnance et l’abus d’autorité dont il a fait preuve. Un tel homme ne devrait pas s’asseoir dans le bureau d’un commissaire, sa place est derrière les barreaux.
Mamadou Ndiaye, dirpub dakaposte.com
njaydakarposte@gmail.com
Mécontent d’avoir trouvé qu’on lui rendait ses insultes, le commissaire Sankharé est entré dans une colère noire et a menacé le pharmacien : «je vais te faire regretter d’élever le ton avec moi» lui a-t-il lancé avant d’appeler en renfort des policiers de son commissariat. Ces derniers, sans chercher à comprendre se sont jetés à bras raccourcis sur le pauvre pharmacien qu’ils ont contraint de force à sortir de son officine et l’on conduit au poste avec l’intention de l’humilier.
Le commissaire Sankharé, surnommé «Cobra» (un bien vilain et méchant reptile) fait partie de la promotion qui a été radiée il y a deux ans de l’école de police avant de bénéficier d’une mesure de grâce. Il vient d’être relevé de ses fonctions. Mais au-delà, il devra être poursuivi devant la justice pour tentative d’achat d’un produit pharmaceutique sans ordonnance, violence et voies de faits sur un pharmacien dans l’exercice de ses fonctions et abus d’autorité. Chacun de ses délits est susceptible d’une peine d’emprisonnement. Si un civil avait commis de tels forfaits, c’est ce commissaire qui aurait pu être chargé de le faire arrêter mais lui, personne ne l’arrête. Il fait juste l’objet d’une mesure disciplinaire alors qu’il mérite la prison pour tous ces délits accumulés.
En dehors des mesures prises par le ministre de l’Intérieur qui l’a relevé de ses fonctions, il convient sans aucun doute de l’inculper pour son comportement belliqueux, son geste frauduleux tendant à vouloir acheter un médicament sans ordonnance et l’abus d’autorité dont il a fait preuve. Un tel homme ne devrait pas s’asseoir dans le bureau d’un commissaire, sa place est derrière les barreaux.
Mamadou Ndiaye, dirpub dakaposte.com
njaydakarposte@gmail.com