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3ième mandat : Abdoul Mbaye accuse Macky Sall et ses hommes d’avoir volontairement oublié une disposition transitoire

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 13 Octobre 2017 à 16:46

3ième mandat : Abdoul Mbaye accuse Macky Sall et ses hommes d’avoir volontairement oublié une disposition transitoire
Le débat sur la possibilité pour le Président Macky Sall de briguer un troisième mandat, s’il parvenait à en avoir un second, est donc définitivement installé. Après les juristes Babacar Gueye, Jacques Mariel Nzouankeu et Ismaila Madior Fall, c’est au tour des hommes politiques d’intervenir dans le débat. Et c’est le Président de l’Act Abdoul Mbaye qui donne le ton.

S’appuyant sur le texte de l’ancien Professeur Jacques Mariel Nzouankeu, Abdoul Mbaye a estimé que sa conviction est  que d’abord « la constitution de 2016 dont il a été l’instigateur lui permet de se présenter à la candidature suprême en 2019 et de briguer un second mandat de cinq ans, soit donc un troisième mandat. Cela pourrait lui permettre de rester dix sept ans à la tête de l’État du Sénégal ».


Poursuivant, le président de l’Act ajoute que « l’oubli d’une disposition transitoire qui aurait pu éviter ce troisième mandat est volontaire ». En effet à l’en croire, celle-ci avait été « proposée par la CNRI mise en place le Président M. Sall lui-même, et présidée par le Pr Ahmadou M. Mbow (art.151, al.2 du projet) ».

Pour cela, conclut-il, « les dénégations venues de son proche entourage ne peuvent convaincre du contraire. Du reste nous avons déjà connu la promesse du mandat de sept ans ramené à cinq ans et ce qu’il est advenu de cet engagement fort ».

Terninant son post sur sa page Facebook en conseillant la lecture de l’analyse du Pr J.M Nzouenkeu, Abdoul Mbaye estime que « le Pr Babacar Gueye avait donné sa position. Les politiciens et hommes politiques peuvent lui en vouloir d’avoir exprimé une position juridique, mais cette dernière ne souffre d’aucune ambiguïté ».

« De surcroît je ne vois pas le Conseil Constitutionnel qui pourrait prendre une position d’une part défavorable au Chef de l’État, et d’autre part contraire à la décision qu’il a déjà exprimée. La seule réponse à cette nouvelle et énième tromperie sera politique », a-t-il ajouté.


 

Jotay.net



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