Au nombre de neuf (9), les prévenus Tapha Diagne, Oumar Cheybane Sarr, Souleymane Ndiaye, Mamadou Ba, Joseph Moussa Ndong, Babacar Dramé, Cheikh Adramé Niass, Mohamed Gorgui Sény Ndiaye, Mohamed Nazir Bitèye ont comparu, ce 6 janvier, devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour être édifiés sur leur sort.
Âgés entre 18 et 25 ans et en détention depuis trois (3) semaines, il leur est reproché d’avoir opéré des vols en réunion et des Coups et Blessures Volontaires ayant entraîné une Incapacité Temporaire de Travail (ITT) de 7 jours sur certaines des victimes, en l’occurrence Chantal Codou Dione, Adama Ka, Mamadou Khassimou Diallo, et Mariama Diouma Diallo. Cela fait suite au combat de lutte qui opposait Boy Niang à Tapha Tine, le 19 décembre passé, à l’arène nationale sise à Pikine.
Bénéficiant tous d’un mandat de dépot en date du 21 décembre dernier, ils ont unanimement nié leur implication dans les faits qui leurs sont reprochés.
« On m’a interpellé alors que je rejoignais la route d’à côté du stade. Je n’avais rien en ma possession », ont répondu deux (2) des prévenus.
« On m’a arrêté dans mon lieu de travail, un champ de maraîchage. Les policiers ont trouvé ma moto qu’ils ont emportée avec eux et deux (2) téléphones que je détenais. Ils y auraient saisi des machettes, disent-ils, dans mon champ mais je dis que ces armes ne m’appartiennent pas. Je travaille dans le champ en tant que jardinier », a déclaré Joseph Moussa Ndong qui dit ne connaître personne parmi ses co-inculpés.
« Les policiers m’ont arrêté sans motif. Ils m’ont fouillé et n’ont rien trouvé par devers moi. Je ne courais pas, ils m’ont trouvé en train de marcher sur la chaussée qux environs du technopole. Je n’ai absolument rien fait », dira Mouhamed Gorgui Sény Ndiaye. Les autres lui ont emboîté le pas en déclarant face au juge n’avoir agressé personne. Les prévenus ont tous expliqué s’être vu en prison sans se connaître.
Dans sa réquisition, le parquet s’est limité à demander une application de la loi pénale.
La défense de Joseph Moussa Ndong a plaidé l’innocence de ce dernier. « Il n’y a pas d’éléments concordants pouvant impliquer mon client. Il a par contre été arrêté à l’intérieur de son champ. Au vu des faits, je sollicite qu’il soit renvoyé des fins de la poursuite », a confié l’avocat.
Le conseil de Mouhamed Gorgui Sény Ndiaye a appuyé sa plaidoirie sur une « arrestation de masse » qui implique le plus souvent des innocents.
« Ce sont des enfants qui ont été arrêtés alors qu’ils revenaient d’un combat de lutte. Les phénomènes d’agression ont fait qu’ils ont été arrêtés alors qu’ils n’étaient en possession d’aucune arme ni d’accessoires volés », a expliqué la robe noire qui a, par ailleurs, plaidé pour la relaxe de son client et de ses co-inculpés. Tous les conseils de la défense, cinq (5) en tout, ont réclamé leur mise en liberté pour absence de preuve concordante.
Dans sa délibération, la cour a relaxé tous les neuf (9) prévenus et a ordonné la confiscation des armes saisies.
dakaractu
Âgés entre 18 et 25 ans et en détention depuis trois (3) semaines, il leur est reproché d’avoir opéré des vols en réunion et des Coups et Blessures Volontaires ayant entraîné une Incapacité Temporaire de Travail (ITT) de 7 jours sur certaines des victimes, en l’occurrence Chantal Codou Dione, Adama Ka, Mamadou Khassimou Diallo, et Mariama Diouma Diallo. Cela fait suite au combat de lutte qui opposait Boy Niang à Tapha Tine, le 19 décembre passé, à l’arène nationale sise à Pikine.
Bénéficiant tous d’un mandat de dépot en date du 21 décembre dernier, ils ont unanimement nié leur implication dans les faits qui leurs sont reprochés.
« On m’a interpellé alors que je rejoignais la route d’à côté du stade. Je n’avais rien en ma possession », ont répondu deux (2) des prévenus.
« On m’a arrêté dans mon lieu de travail, un champ de maraîchage. Les policiers ont trouvé ma moto qu’ils ont emportée avec eux et deux (2) téléphones que je détenais. Ils y auraient saisi des machettes, disent-ils, dans mon champ mais je dis que ces armes ne m’appartiennent pas. Je travaille dans le champ en tant que jardinier », a déclaré Joseph Moussa Ndong qui dit ne connaître personne parmi ses co-inculpés.
« Les policiers m’ont arrêté sans motif. Ils m’ont fouillé et n’ont rien trouvé par devers moi. Je ne courais pas, ils m’ont trouvé en train de marcher sur la chaussée qux environs du technopole. Je n’ai absolument rien fait », dira Mouhamed Gorgui Sény Ndiaye. Les autres lui ont emboîté le pas en déclarant face au juge n’avoir agressé personne. Les prévenus ont tous expliqué s’être vu en prison sans se connaître.
Dans sa réquisition, le parquet s’est limité à demander une application de la loi pénale.
La défense de Joseph Moussa Ndong a plaidé l’innocence de ce dernier. « Il n’y a pas d’éléments concordants pouvant impliquer mon client. Il a par contre été arrêté à l’intérieur de son champ. Au vu des faits, je sollicite qu’il soit renvoyé des fins de la poursuite », a confié l’avocat.
Le conseil de Mouhamed Gorgui Sény Ndiaye a appuyé sa plaidoirie sur une « arrestation de masse » qui implique le plus souvent des innocents.
« Ce sont des enfants qui ont été arrêtés alors qu’ils revenaient d’un combat de lutte. Les phénomènes d’agression ont fait qu’ils ont été arrêtés alors qu’ils n’étaient en possession d’aucune arme ni d’accessoires volés », a expliqué la robe noire qui a, par ailleurs, plaidé pour la relaxe de son client et de ses co-inculpés. Tous les conseils de la défense, cinq (5) en tout, ont réclamé leur mise en liberté pour absence de preuve concordante.
Dans sa délibération, la cour a relaxé tous les neuf (9) prévenus et a ordonné la confiscation des armes saisies.
dakaractu